I hope our French readers will forgive us for this small intrusion in Shakespear’s language, but I think it’s important to publish an English statement. We attempted to put an end to this story yesterday when we published a French statement, but we are still receiving numerous calls from media outlets across the globe. To make things easier for everyone, we’ve decided to publish the English version of yesterday’s post.
This whole Ziploc story has grown to unimaginable proportions. The phone hasn’t stopped ringing since Friday, and we have been buried under the sheer number of emails and comments we’ve received. We did speak to a few media like the Journal de Montréal, the National Post, CBC, 98.5, etc., but we have now started to decline interviews, including those from TVA, ABC News and MSNBC.
We feel it’s important for the public to understand that we have a real life outside the Web ;-). We have two little monsters we love dearly, and real jobs that require our attention. We are not activists or warriors. We are simply normal parents who, like millions of other parents, are trying to succeed in our personal and professional lives.
We reacted emotionally to a situation we felt was wrong, and it reached thousands of people, from coast to coast and well outside our borders! It sparked vigurous debate in the comments, on Facebook, on Twitter and through many other mediums.
When people looked beyond the « Ziploc » bag, many people saw something much more important that needed debatting. They saw and issue that was bigger than a teacher, a school or a school board. They even saw something that was about more than environmentalism. They saw an issue with the values being taught in our schools, and this debate is greater than us. It has now reached unbelievable proportions.
To end this story, we want to say that we met with the school principal and apologized for not consulting with her sooner. It should have been our first step. It would not have changed my original blog post, but we would have been able to include the principal’s views and opinions on the matter.
My wife and I are not journalists; we simply blog about our lives, and have done so for years. However, we do accept the blame — next time, I guarantee that we will speak with the principal before blogging about something concerning the school.
When we met with the principal, she explained the school’s « Green Plan » and the many challenges the school faces every day. We also understand the school receives criticism far more often than praise for all the good things it does. It’s sad, but it’s human nature to talk about the bad things, instead of the things that are going well.
We explained to the principal that the story grew to unexpected proportions and that we did not intent the blog post to go so far. We made it clear that we never released the name of the school or the names of the individuals involved. We simply talked about a very specific issue that is the symptom of a much larger issue.
We expressed our frustration, there was an overwhelming amount of debate and we explained our side of the story to a few journalists. Now, it is time for this to end. We believe we’ve said everything we had to say about the issue.
We would like to thank everyone who participated in this debate on our blog, including those of you who have vigorously opposed our opinion. That’s fine. No offense taken ;-).
My wife and I now have to return our attention to our primary focus: our family!
However, we will continue to write on our blog, and I can’t promise that debates won’t arise again in the future ;-).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Je me permets ici de paraphraser le titre d’un récent billet de Patrick Lagacé, car il résume très bien l’idée du présent texte. Récapitulons, l’article que j’ai publié vendredi dernier racontant une histoire de concours de toutou et de « Ziploc » a, de toute évidence, pris une ampleur démesurée. Depuis cette publication, mon épouse et moi avons reçu un nombre hallucinant d’appels téléphoniques et de courriels pour des entrevues ou des commentaires. Nous en avons accordées quelques-unes, dont au Journal de Montréal, au National Post, à la CBC, à la station de radio 98.5 et à une autre de Vancouver. Toutefois aujourd’hui, nous avons décidé de mettre fin à tout cela et déjà nous avons refusé plusieurs demandes, notamment de TVA, de Radio X et même d’ABC News.
Il me semble important de rappeler aux gens quelques petites vérités. Tout d’abord, Isabel et moi, en dehors du Web, avons une vraie vie aussi ;-). Nous avons deux petits monstres que nous adorons et des emplois qui nous passionnent. Nous ne sommes ni des activistes, ni des polémistes. Nous sommes de simples parents qui, comme des millions d’autres, font de leur mieux tous les jours dans leur vie familiale et professionnelle. Nous nous sommes indignés devant une situation que nous jugions inadéquate, et contre toute attente, il semble que le sujet ait rejoint des milliers de gens. Des journaux et des radios d’un océan à l’autre en ont parlé. Un vigoureux débat a eu lieu via des commentaires sur notre blogue, sur Facebook, sur Twitter et sur d’autres médias. Il semble que le sujet ait soulevé les passions.
Au-delà de l’événement singulier du « Ziploc », ce que beaucoup de gens ont vu de cet incident, est une situation à débattre à un degré supérieur! Un débat qui dépasse et de beaucoup un concours, une enseignante, une école ou une commission scolaire. À la limite, ce n’est même pas un débat sur l’environnement, mais bien un débat sur les valeurs qui sont véhiculées dans nos institutions d’enseignement. Et ce débat déborde largement des cadres de notre situation, car il atteint des proportions difficilement mesurables.
Pour clore « notre histoire », sachez que nous avons rencontré la directrice de l’école de notre fils hier. Nous nous sommes excusés auprès d’elle. Notre premier geste aurait dû être de venir la rencontrer avant tout. Par contre, cela n’aurait rien changé à la publication du billet sur notre blogue, mais au moins, nous aurions pu enrichir notre texte de sa version des faits. Nous n’avons pas, ni mon épouse ni moi, de formation en journalisme, mais nous livrons nos états d’âme sur notre blogue depuis des années. « Mea-culpa » donc. Nous acceptons tout à fait le blâme qui nous a été adressé. La prochaine fois, nous irons parler à la directrice dans un premier temps.
Lors de notre rencontre avec cette dame, nous avons pris connaissance de certains détails du « Plan vert » de l’école, ainsi que de directives qui proviennent de la commission scolaire. Nous avons pris conscience des défis auxquels fait face l’école… quotidiennement! Et nous constatons que l’école reçoit bien plus souvent qu’à son tour le pot, et assez rarement les fleurs. C’est malheureusement dans la nature humaine que de parler de ce qui ne va pas, et non de ce qui va bien…
Nous avons expliqué à la directrice que l’histoire avait pris une ampleur à laquelle nous ne nous attendions pas. Nous avons réitéré que nous n’avons rien contre l’enseignante, ni contre l’école, ni contre la commission scolaire. Nous n’avons jamais nommé de noms des personnes impliquées, ni celui de l’école. Nous avons tout simplement dénoncé une situation bien précise et qui n’est que le symptôme d’un défi beaucoup plus grand.
Mais, pour nous, il est maintenant temps de mettre un terme à cette histoire. Nous avons exprimé notre frustration en mots. L’ampleur du débat nous a surpris. Nous avons donné des explications à certains journalistes et nous croyons avoir fait le tour du sujet en ce qui nous concerne.
Nous remercions tous ceux qui ont contribué à enrichir le débat ici sur notre blogue. Certains ont été durs envers nous, c’est de bonne guerre. Nous n’en tenons rigueur à personne ;-).
Nous retournons maintenant à notre défi premier: notre petite famille!
Toutefois, nous continuerons à écrire sur ce blogue et il n’est pas dit que nos prochains écrits ne soulèveront pas d’autres débats dans le futur!
Sur ce, nous vous disons : à la prochaine chicane ?
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Un soir cette semaine, lorsque Isabel préparait le lunch de Félix pour le lendemain, notre fils s’est écrié apeuré:
Non Maman! Mets pas de ziploc !!!!!!
Isabel s’est tout de suite immobilisée, ne comprenant pas trop bien la raison du surplus d’émotion soudain de notre fils. En effet, comme il arrive en de rares occasions, lorsqu’aucun « tupperware » n’est pas disponible pour accueillir le sandwich de monsieur, nous utilisons un ziploc pour le remplacer. Mais ce soir là, en apercevant l’utilisation d’un ziploc par sa Maman, Félix a réagit comme si on avait égorgé un cochon pour le couper en tranche dans son sandwich au jambon.
Nous avons demandé à notre fils pourquoi il ne voulait pas qu’on utilise un ziploc dans son sac à lunch. Il nous a donc expliqué avec plein d’émotions et les larmes aux yeux qu’à l’école, durant l’heure du lunch, un professeur était venu les voir pour faire tirer un toutou. Pour participer au tirage les amis devaient remplir une condition bien simple: ne pas avoir de ziploc dans leur sac à lunch. Comme Félix en avait un, il a été exclus du tirage!
Quoi ? Mon fils n’a pas eu la chance de participer à cause d’une boîte à lunch ? Donc, un petit garçon de 6 ans, très près de ses émotions, a été mis à l’écart à cause de la façon dont ses parents ont préparé son lunch du midi ? Ça ne pouvait pas être ça, on ne peut pas être dans une société qui manque à ce point de jugement, qui a à ce point arrêté de penser par elle-même!
Le lendemain, en allant chercher mon fils au service de garde de l’école, j’ai demandé à son éducatrice qu’elle me donne un peu plus de détails sur cette histoire de tirage de toutou. Et c’était exactement ce que Félix avait dit: un tirage parmi ceux qui n’avaient pas de sac ziploc dans leur sac à lunch car:
Vous savez Monsieur Lanciault, ce n’est pas très bon pour l’environnement, il faut prendre soin de notre planète, et les sacs ne se décomposent pas bien, etc…
de me dire son éducatrice.
Vous rendez-vous compte ? Je comprends que les sacs de plastiques, ce n’est pas l’idéal. Je comprends qu’il est préférable, lorsque possible, de faire autrement. Mais je refuse d’être dogmatique. Et je refuse que mes enfants deviennent « brainswashés » à ce point qu’ils se retrouvent dénudés de toute trace de jugement.
Réfléchissons à voix haute quelques minutes, ce que certaines personnes semblent être incapable de faire à l’école de mon fils… On fait un tirage pour un toutou, ce que tous les enfants de 6 ans vont assurément vouloir gagner. Mais on ne permet pas à certaines personnes de participer au tirage. On met de côté les petits qui, par une action de leurs parents sur laquelle ils n’ont aucun contrôle, possèdent un diabolique ziploc dans leurs sacs à lunch. On met a l’écart des enfants de 6 ans. Des enfants qui sont en plein apprentissage, en pleine découverte d’eux-même. Des enfants qui ne comprennent pas encore les enjeux écologiques, qui n’ont pas assez de connaissances et d’expérience pour comprendre pourquoi certaines personnes peuvent trouver odieux l’utilisation d’un simple sac ziploc. On rejette des enfants sans aucune raison valable autre que les agissements de leurs parents.
Et même s’ils ont expliqué pourquoi ce n’était pas bien d’utiliser des ziploc, que pensez-vous que mon fils a retenu ? Il ne nous a jamais parlé de la raison pour laquelle les ziploc sont diaboliques. La seule chose qu’il nous a dit, c’est de ne pas utiliser de ziploc car il ne pourrait alors pas gagner de toutou. Il a 6 ans. Il s’en fout complètement de l’environnement. Il se fout complètement des ziploc. Tout ce qu’il veut, c’est pouvoir gagner un toutou si ses amis, eux, le peuvent. Tout ce qu’il veut, c’est ne pas être mis à l’écart de ses amis.
Poussons la réflexion un peu. Quelle sera le prochain concours? On fera tirer des bonbons à la tir d’érable parmi ceux qui n’ont aucun vêtement fait en Chine ? C’est exactement la même chose! On peut argumenter qu’acheter des vêtements fait en Chine, c’est mal… Donc punissons les enfants qui ont eut la malchance de naître dans une famille qui achète des vêtements faits en Chine!
Qu’on enseigne à mes enfants comment mieux utiliser les ressources naturelles, je peux comprendre. Mais qu’on utilise mes enfants comme outil de propagande pour nous culpabiliser, nous, pauvres parents irresponsables qui devons absolument être réprimandés par les têtes bien-pensantes d’une institution scolaire, c’est tout à fait inacceptable.
Chers professeurs d’école, je vous implore en toute humilité. Nos enfants sortent de l’Université sans savoir écrire. Concentrez-vous donc sur ce sujet, et laissez tomber l’écologie…
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
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