On est entre nous ici n’est-ce pas ? Alors je vais vous confier quelque chose. Il y a quelques semaines, j’ai donné une conférence et je n’ai pas été à la hauteur de mes attentes. Quand je suis sorti de scène, j’étais fâché contre moi-même. J’aurais pu faire mieux, j’aurais dû faire encore plus de préparation, j’aurais dû faire plus de tests techniques avant de commencer, etc.
Pendant l’heure qui a suivi, j’étais dans cet état que j’appelle victime. Vous savez cet état où on s’apitoie sur notre sort, ou on voit tout en noir, ou on chiale, ou on est négatif. Une chance que j’ai une partenaire de vie qui me complète bien :). C’est elle qui m’a fait sortir de cet état.
Elle m’a posé la question suivante:
Quel était l’objectif de donner cette conférence ?
J’ai pris quelques secondes pour y penser, puis j’ai répondu:
De faire connaître l’entreprise, de me faire connaître, d’inspirer les gens.
Je me suis remis à penser. Quand je suis sorti de scène, une dizaine de personnes sont venues me parler. Ils m’ont tous dit que c’était inspirant, que ça leur avait donné plein d’idées. On m’a posé des questions. On a échangé des cartes.
Le lendemain, j’avais une vingtaine de nouvelles demandes de connexion Linkedin, autant de nouveaux « followers » sur Twitter et des nouvelles inscriptions à l’infolettre de Karelab et à l’infolettre de mon blogue.
J’ai partagé mon message, j’ai fait rayonner la compagnie, j’ai fait de nouveaux contacts. L’objectif a été atteint.
Ma femme m’a enseigné une superbe leçon ce jour-là. J’étais fâché contre moi-même parce que mon égo avait été atteint. Parce que je n’avais pas performé à la hauteur de mes attentes. Mais mon égo et mes attentes, c’est secondaire à l’objectif ultime. Et l’objectif, c’était de faire rayonner l’entreprise. Point final. L’objectif a été atteint, le reste, on s’en fout!
Donc « bottom line« : ne jamais perdre de vue l’objectif. Ne jamais perdre de vu ce pourquoi on fait les choses. Toujours garder les yeux sur le résultat final anticipé. En faisant ça, on risque moins de se faire distraire par des futilités.
Qu’en pensez-vous ? Est-ce que ça fait du sens ? Ou non ? Avez-vous vécu des situations similaires ? Je serais curieux de vous entendre. Bonne journée !
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
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