Campagne de sociofinancement pour « The Passenger », une adaptation du livre de Patrick Senécal

La semaine dernière, Marie-Louise Gariépy de Film Oddity m’a contacté sur Facebook après avoir découvert mon intérêt pour Patrick Senécal via ce blogue. Elle m’a fait découvrir le projet de sociofinancement pour le film The Passenger, une adaptation cinématographique du livre Le Passager de Patrick Sénécal. Marie-Louise a tout de suite capté mon intérêt ;). [Lire plus…]

[Vidéo] Quand une renaissance apporte la reconnaissance – TEDxQuébec

Le 28 octobre dernier, j’ai eu l’immense privilège de participer à titre de conférencier à TEDxQuébec. Ce fut tout une aventure, et je suis vraiment heureux de pouvoir vous partager le résultat final. C’est avec beaucoup d’humilité et un brin de vulnérabilité que j’explique, en 12 minutes, comment le fait d’avoir atteint le fond du baril en 2012 fut finalement, la meilleure chose qui me soit arrivée.
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Être entrepreneur, ce n’est pas un travail

Une des belles rencontres que j’ai faites via Twitter est sans aucun doute Kim Auclair, présidente de Niviti et fondatrice de Mac Québec. Elle a récemment fait un tweet qui m’a interpellé. Il s’agit d’un lien vers un billet de blogue fort intéressant : What it is to NOT WORK. L’auteure est une entrepreneure et raconte que son fils a dit à l’école que sa mère ne travaillait pas. Pour lui, avoir sa propre entreprise, ce n’est pas travailler :

Yes Mom – but that’s not work. That’s something else. ichiban is not work…you…. ACTUALLY FEEL it!! 

Donc pour ce petit bout de chou, avoir sa propre entreprise, ce n’est pas travailler. Un vrai travail, ce serait probablement du 9 à 5, au bureau du lundi au vendredi, dans un emploi qu’on n’aime pas vraiment… Intéressant de voir la perspective d’un enfant. Et ça nous fait réaliser quelques petites choses.

Premièrement, à quel point sommes-nous chanceux de faire un travail qui nous passionne! Combien de gens n’aiment pas ce qu’ils font, rentrent au bureau à reculons chaque matin. Combien sommes-nous chanceux d’avoir un réel impact sur les succès et les échecs de l’entreprise. Combien sommes-nous chanceux d’avoir la liberté de forger nos propres horaires et de concilier travail et famille. J’ai eu la chance d’être à la maison pendant la majorité des 2 congés de maternité de mon épouse et d’être présent pendant la première année de vie de mes enfants, ce que nombre de pères n’ont jamais eu la possibilité de faire.

Et la vie d’entrepreneur comporte son lot d’émotions. Toujours tiré de ce même billet :

What it means to carry a part of your dream everyday…leave a part of it in every work you do – in every interaction you have…and feel exhausted, tired but happy and satisfied all the time (almost all the time)… There is not a day that goes without a bit of emotional high or low – every act of teamwork – be it cleaning office – having your team take independent baby steps, a happy client is a moment of intense celebration – the same way that red-tapism, laziness, lack of focus, casual attitude are major irritants. Every day the stage opens up for an action packed drama…

Mais le jeu en vaut la chandelle, il n’y a aucun doute là-dessus. Je ne changerais pas de métier pour tout l’or du monde. Trouver des opportunités là où tout le monde voit un échec, gérer les émotions de tous les membres de l’équipe, voir chaque personne s’améliorer, voir l’équipe se dépasser, aider les employés, les clients, les amis à devenir meilleurs, tous les jours. La récompense est inestimable. Le sentiment d’accomplissement est imbattable.

Et vous, vous en pensez quoi ? Comment vous traite la vie d’entrepreneur ? Je serais heureux de vous lire sur ce sujet :-).