J’adore mes enfants. Ils m’aident à être meilleur, à tous les jours :). Et hier matin, grâce à eux, j’ai été témoin d’une scène absolument savoureuse. Laissez-moi vous raconter.
Comme à tous les matins, j’ai préparé le déjeuner de Chloé et Félix, respectivement, une toast beurre d’arachides et 2 toasts à la confiture aux fraises. Mais ce matin là, les enfants avaient aussi chacun un beigne dans un petit sac en papier, acheté au Tim Horton la veille. Mon fils ouvre le sac et sort le beigne. C’était à prévoir: le glaçage du beigne avait collé sur le sac et le beigne s’en trouvait ainsi départie. Félix se met alors à chialer, il se transforme en mauvaise humeur incarnée, repousse le beigne, ne veut même pas le manger, met sa tête dans ses bras sur la table. Il chiale. Vraiment pas content le petit garçon.
Pendant ce temps ma fille Chloé a aussi sortie le beigne de son sac. Il n’a pas plus de glaçage que celui de son frère… Elle regarde le beigne, puis déchire le sac pour l’ouvrir complètement. Elle se lève, va chercher une petite cuillère. Elle racle le glaçage du sac en papier et l’étend sur son beigne. Il en reste un peu sur la cuillère, elle l’enfile dans sa bouche. Elle déguste son beigne, le sourire aux lèvres.
Quelle scène extraordinaire: 2 enfants, élevés dans les même conditions, par les même parents, qui vivent la même situation, et qui réagissent complètement différemment. Mon fils choisi d’être victime. Il adopte l’attitude du « Pourquoi ça m’arrive à moi! Je ne mérite pas ça! Ce n’est pas juste! ». Résultat: il laisse son esprit être envahie d’une pléiade d’émotions négatives. Il est triste, il n’est pas content, il chiale, il pleure presque. La seule chose qui l’anime à ce moment, c’est sa colère.
Pendant ce temps, Chloé vit l’opposé. Elle a le même obstacle. Le glaçage n’est pas sur son beigne. Mais elle ne laisse pas les émotions négatives l’envahir. Elle voit l’obstacle comme un défi: « qu’est-ce que je pourrais bien faire pour régler mon problème ». Et elle trouve une solution. Elle atteint son objectif. Elle est contente, elle est heureuse. Ma fille a choisi d’être bénéficiaire de la situation. Elle a choisi de tourner la situation à son avantage. Elle a agit en gagnante!
Tous les jours, nous vivons des centaines de situations. Et pour chacune d’elle, nous faisons un choix, souvent inconscient: on choisit d’être victime, ou d’être bénéficiaire. On choisit de s’apitoyer sur notre sort, ou on choisit d’être gagnant. Dans le premier cas, on vivra tout plein d’émotions négatives, et pendant ce temps là, nous manquerons assurément les autres opportunités qui se présentent à nous. Dans le 2e cas, on choisi de sortir gagnant de la situation: on choisi de trouver une nouvelle façon, d’apprendre quelque chose, de saisir une opportunité caché, on choisit de grandir, on choisi d’être bien, on choisit de vivre des émotions positives plutôt que négatives.
Portez attention la prochaine fois que vous choisirez d’être victime. Portez attention à votre état d’esprit. Comment vous sentez-vous ? Aimez-vous vivre ces émotions. Et même, portez attention à votre corps. Vous sentez-vous « top-shape » à ce moment là ?
On a le choix. Si ma fille de 6 ans a compris, on peut tous le comprendre :).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Depuis quelque temps, j’ai commencé à enseigner à mes enfants, mais plus particulièrement à mon fils, le concept de victime vs. bénéficiaire. Concept bien simple à comprendre pour nous, adulte, mais oh combien difficile à appliquer dans nos vies de tous les jours. L’idée est la suivante : devant toute situation, nous pouvons réagir de deux façons différentes. On peut être victime de la situation, c’est-à-dire subir, sans possibilité d’en tirer profit. On est alors victime d’un événement, d’une situation, d’un endroit, d’une personne, etc. On s’en remet alors à des facteurs extérieurs à nous pour expliquer ce qu’il nous arrive, pour justifier comment notre vie est difficile, etc. Regardez autour de vous, la plupart des gens, la plupart du temps sont victimes de quelque chose…
La deuxième façon de réagir à une situation, c’est en étant bénéficiaire. On se rend alors compte qu’il y a quelque chose de bon pour nous dans toute situation. Au lieu de rejeter la faute sur des facteurs externes, on accepte qu’on ne contrôle aucun de ces facteurs externes et que la seule chose sur laquelle nous pouvons exercer du contrôle, c’est notre être. Point final. On cessera alors de vouloir contrôler ce qui est extérieur à nous, et cessera ensuite d’être victime de ce qui se passe autour de nous. On y trouvera alors un trésor caché, quelque chose qui nous fera progresser, avancer, un petit peu, vers le bonheur constant…
Être bénéficiaire devant toute situation est, selon moi, la seule façon d’être toujours gagnant. Mais ce n’est pas facile ! Oh non ! Il est souvent beaucoup plus facile d’être victime, de se conforter dans notre petit sort, de faire pitié aux yeux des autres, d’attirer leurs regards, leur sympathie, etc.
J’essaie donc, dans ma vie, d’être constamment bénéficiaire, tous les jours, tout le temps. Je ne réussis pas toujours. Mais j’essaie tout le temps. Et quand je tombe, je me relève, je me retrousse les manches et je recommence. Je le fais pour moi, pour être heureux, mais aussi pour mes enfants. Pour leur montrer ce que c’est que d’être gagnant tout le temps, en espérant qu’il copie un peu plus ce bon côté de moi, et un peu moins mes défauts
Bref, voilà donc ce que j’essaie d’enseigner à mes enfants. Et bien cette semaine, Félix a posé un geste qui me laisse croire que je ne parle pas dans le vide finalement :-).
En me levant un matin cette semaine, je constate que l’hélipopotame de mon fils (un gros toutou en forme d’hippopotame que mon fils appelle « hélipopotame » depuis qu’il est tout petit :-)) est dans le corridor, devant la porte fermée de sa chambre. Je trouve ça étrange… Je le réveille et quelques minutes plus tard je lui demande ce que son toutou fait là. C’est alors qu’il m’explique qu’il a fait beaucoup de cauchemars et que, tanné, il a décidé de placer son toutou devant sa porte de chambre, pour monter la garde et le protéger contre les monstres ! Il a ensuite dormi comme un roi, sans faire d’autres cauchemars !
J’en suis resté absolument bouche bée ! Wow ! Mon fils avait un problème, et au lieu de chialer, de se plaindre, de pleurer, de venir se cacher dans notre lit, il a trouvé une solution et a réglé son problème lui-même ! Il a choisi de ne pas être victime. Il a choisi d’être bénéficiaire, de tourner la situation à son avantage et il s’en est sorti gagnant !
Je suis constamment fier de mon fils. Mais à ce moment précis, je dois avouer que j’ai ressenti une petite extra-fierté, envers lui, et envers moi :-).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
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