On ne s’en rend plus vraiment compte, mais on vit dans un environement incroyablement technologique. Si mes parents ont surement de la difficulté à comprendre l’utilité de nos 2 iPhone, nos 2 iPad, nos 2 Apple TV et nos 2 MacBook, imaginez ce que nos grands-parents en penseraient. Nous baignons dans la technologie, dans l’instantanéité des communcations et des partages avec le réseau virtuel d’humains qui nous entourent. Ça fait partie de notre façon de vivre. Ce n’est probablement pas tous essentiel, mais ç’est notre vie. Et on s’y plaît.
Mais voilà que nous avons constaté un petit problème. Comme nos vies professionnelles, personnelles et familiales sont entrelacées à travers toute cette technologie, on ne réussit pas vraiment à déconnecté. Il y a toujours un courriel, un statut Facebook, un tweet, un message texte, une alerte iPhone ou iPad qui nous raccroche de près ou de loin à la toile, et, tôt ou tard, à un truc à faire, une idée à explorer, un client à qui parler, un lunch à planifier, une opportunité à enquêter. On est connecté 24 heures sur 24, 365 jours par année.
Voilà donc pourquoi nous avons tenter une expérience. Désormais, à chaque premier dimanche du mois, nous allons fermer les iPhone, les iPad, les ordinateurs, les Apple TV, les télés, les Wii et les Nintendo DS. Pendant une journée, une fois par mois, nous allons laisser de côté la technologie, et se retrouver entre nous, entre humains, connectés par une relation sans intermédiaire, sans filtre technologique.
Fou, vous dites? Oui, et non. Je crois que c’est une belle expérience à tenter. On commence demain dimanche. Comme disent nos copains anglos: « Try something, see what happens ». C’est exactement ce que nous allons faire. Je vous en reparle!
]]>Alors, après une année en maternelle à l’école publique que nous qualifierons de « décevante » (pour employer un euphémisme), nous avons décidé de nous mettre en quête d’une école privée. Pas facile d’entrer en première année. La plupart des élèves au privé commencent en maternelle, donc très peu de places sont disponibles en première année. Nous l’avons donc inscrit à plusieurs endroits, en nous croisant les doigts. Nous avons appelé et rappelé maintes et maintes fois pour tenter de nous attirer les bonnes grâces des gens responsables des admissions. En fait, je dis « nous », mais c’est Isabel qui s’est occupée de ça. Elle a fait un travail extraordinaire et je suis persuadé que sans ses efforts acharnés, notre petit Félix serait resté à l’école du coin cette année…
Bref, de façon in extremis, nous avons reçu l’appel tant attendu nous annonçant que Félix était admis à l’une des écoles où nous avions appliqué. Félix y avait déjà été brièvement pour faire le test d’admission. Il était donc déjà au courant qu’il y avait possibilité d’un changement d’école. Comme il fallait s’y attendre, il ne voulait aucunement changé d’école. Dans sa tête, il avait déjà atteint le nombre maximum d’amis et donc, ne pourraient pas s’en faire d’autres… Cute, n’est-ce pas ? C’est donc en Floride cet été que nous lui avons appris la nouvelle. Mon père était présent à ce moment-là et a sorti tous ses trucs de grand-papa pour convaincre Félix que son changement d’école sera en fait hyper cool ! La crise initiale passée, il n’a pas fallu longtemps pour que Félix voie ce changement d’un bon oeil.
Et nous voilà donc 1 mois plus tard. C’était la rentrée hier. Nous nous sommes rendus à l’école Isabel, Félix et moi. Un peu en avance, Félix s’est endormi dans l’auto. Premier signe, selon moi, d’une certaine « paix » vis-à-vis cette rentrée : il me semble que lorsqu’on appréhende quelque chose, on ne dort pas… Et donc nous l’avons réveillé et nous nous sommes dirigés vers l’entrée. Félix avait dans le cou une petite carte avec son nom bien en vue. Une enseignante accueillait les élèves et s’est aussitôt adressée à Félix par son nom en lui demandant s’il était nouveau et s’il avait hâte de rencontrer son enseignante. Le ton de sa voix était si rassurant, son sourire était si éclatant que Félix s’est rapidement mis en confiance.
Puis nous sommes entrés dans une cour féérique, avec des jeux partout, des enfants en uniformes courant partout, mais de façon quasi ordonnée. Félix s’est aussitôt mis à courir et à jouer. Aucune crainte dans ses yeux. Que du bonheur.
Puis commença la petite cérémonie de la rentrée. La directrice de l’école, une vraie Soeur, début quarantaine avec un air de gamine, s’est adressée à ses étudiants assis en silence dans les estrades. Son discours fut empreint de « vous êtes à la meilleure école », « vous êtes les meilleurs », « réussir sa vie », « valeurs », « discipline », « respect »… Wow, wow, wow ! Nous avons enfin trouvé un partenaire extérieur à notre famille qui enseignera à nos enfants ce que nous leur enseignons à la maison : tout ce qu’il faut pour réussir sa vie et être heureux !
Lorsque nous sommes allés chercher Félix en fin d’après-midi, il était rayonnant. Il a adoré sa première journée et il a « hyper » hâte d’y retourner lundi.
Nous sommes des parents comblés
Ce n’est évidemment que le début de l’aventure. Elle sera parsemée d’embûches et d’obstacles, mais je suis persuadé que Félix, puis Chloé l’année prochaine, sont dans le bon environnement. Nous allons en faire des gagnants, qu’ils le veuillent, ou non
]]>Je me permet de les partager ici, des fois que vous auriez des suggestions à apporter. Nous, on prend tous les trucs .
Nous avons écrit tout ça sur 2 grands cartons que nous avons affiché dans le passage de la maison. Nous avons présenté le tout aux enfants et leur avons expliqué chaque point. Nous leur avons aussi demandé de dessiner un petit dessin pour chacune des règles. Au fur et à mesure qu’ils feront les dessins, nous les collerons sur les cartons.
Cela fait maintenant quelques jours que nous avons implanté cela et à date, ça nous aide à être plus constant et à se concentrer sur ce qui est vraiment important.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des règles dans votre famille ? Les avez-vous matérialisé d’une quelconque façon ?
]]>Mon ami Alain Gaudet alias @ptitsanges est un des gars les plus cool que je connaisse. Plein de sagesse, plein de joie de vivre, plein d’honnêteté et de franchise. Alain est une inspiration.
Récemment, il a posté une image sur son compte Facebook. Tellement puissante qu’il fallait que j’en parle sur mon blog.
On entend souvent les gens se plaindre. Parfois pour de vrais problèmes, mais la plupart du temps pour des niaiseries. Et on oublie tous trop souvent qu’il n’en tient qu’à nous d’être heureux dans la vie. Si vous n’êtes pas heureux, ce n’est pas la faute de votre employeur, ce n’est pas la faute de votre chum ou de votre femme, ce n’est pas la faute de votre chien, ce n’est pas la faute du voisin. C’est votre faute. C’est vous qui décidez d’être heureux ou pas. Pas moi. Vous.
Mais je comprends que le concept d’être responsable de son propre bonheur est difficile à accepter pour la plupart des gens. C’est normal. À partir du moment où je deviens responsable de ma vie, cela veut dire que je ne peux plus pointer les autres du doigt. Il faut alors délaisser son statut de victime, et devenir bénéficiaire. Wow! Ben trop dure!
Mais l’image qu’Alain a posté propose une recette fort simple pour commencer à tout doucement à prendre le contrôle de sa vie et se diriger vers le bonheur.
Right on Alain! Toi tu as compris! Donc, mesdames et messieurs, si vous n’êtes pas heureux, essayez donc une petite affaire: changez quelque chose, et voyez ce que ça donne…
Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous heureux ? Êtes-vous responsable de votre vie ?
]]>Bref, vendredi dernier, nous tenions un petit « party » familial pour souligner ce grand événement! Je me suis permis un petit discours en milieu de soirée. Je le publie ici pour la postérité . Et encore une fois, petite Maman, je te souhaite une longue, belle et heureuse retraite!
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Maman, Maman, Maman..
Depuis hier, 16 h, tu as amorcé une nouvelle étape dans ta vie. Celle de la retraite. Wow ! Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, on en parlait autour de la table de notre souper familial du dimanche. On se disait qu’il ne te restait plus que 5 ans. Puis juste 2 ans, 1 an, et seulement quelques mois…
Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, je finissais ma journée d’école au Collège Français et j’allais t’attendre à l’hôpital Sacré-Coeur pour qu’on reparte ensemble vers la maison.
Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, je ne savais pas vraiment ce que tu faisais dans la vie. Imaginez, le métier de mon père consistait à « compter », et celui de ma mère à « travailler socialement ». Ça me faisait une belle jambe quand, à l’école, on nous invitait à parler du métier de nos parents…
J’ai donc appris ce que tu faisais dans la vie Maman, qu’au début de la vingtaine je crois… Je savais déjà que tu « aidais les gens », ça, j’avais déjà saisi. Mais je crois que j’ai commencé à vraiment saisir ce que tu faisais dans la vie, que lorsque je t’ai aidé de mes « capacités informatiques » avec un document que tu préparais sur les 5 étapes du deuil de Kübler-Ross. Et encore, je n’ai pas tout compris ce jour-là. Il aura fallu quelques années pour que j’en comprenne toute la portée, mais ç’aura probablement été l’élément déclencheur.
Je comprends aujourd’hui à quel point tu es forte. Pour avoir excellé comme tu l’as fait dans ton domaine, il fallait être forte, il fallait être habitée de compassion, d’empathie et de patience, de calme, le tout couplé d’une force de caractère incroyable. Je n’ai eu la chance qu’à quelques reprises dans ma vie de voir de mes yeux la façon dont tu aidais les gens dans ta vie professionnelle. Je l’ai vu lorsque tu as aidé des gens proches de nous à traverser des épreuves difficiles. Je l’ai aussi vu à 17 ans, lors de ma première peine d’amour. Lorsque je me suis blotti dans tes bras sur le sofa en sanglotant silencieusement… Ton empathie, ton réconfort, ta douceur, ton amour, m’ont sauvé ce jour-là…
Pour exceller autant dans cette profession, il n’y a pas de doute, tu es une femme d’exception. Et il semble que tes collègues de bureau lors de ton party d’hier soient arrivés à la même conclusion que moi : dans 150 ans d’ici, c’est la canonisation qui t’attend, c’est certain ! 35 ans dans le milieu de la santé à aider des gens, c’est ton premier miracle. Avoir enduré mon père et moi pendant toutes ces années, c’est sans aucun doute, tes miracles 2 et 3 !
Tu as eu une brillante carrière à travers laquelle tu m’as mis au monde, toi et Papa m’avez élevé et m’avez transmis vos valeurs, 2-3 défauts et plein de qualités. Quelque 30 années plus tard, je crois qu’il est raisonnable de conclure que tu as fait un excellent travail. Tu n’as qu’à regarder dans les 2 paires de yeux des 2 petits monstres de 6 et 3 ans qui vous aiment tant pour te dire : « Mission accomplie » !
Au cours des 35 dernières années, tu as toujours placé les autres avant toi. Tu as toujours su aider les gens, tu as toujours cherché à les aider eux, te plaçant continuellement en deuxième. Tes patients, les familles de tes patients, ta famille, ton mari, ton fils, ta belle-fille, tes petits enfants. Toujours eux. Et bien, j’ai une excellente nouvelle pour toi ce soir, ma chère maman. Tu as su tout mener à bon port. Tu peux maintenant commencer à penser à toi. Oh je sais que ce sera extrêmement difficile ! Tu n’es pas habituée à ça ! Ce sera nouveau pour toi, de l’inconnu. Mais prends-moi comme exemple ! Si j’ai réussi à faire régresser mon égocentrisme d’enfant unique pour laisser la place à mes enfants, tu es sûrement capable de faire l’inverse, juste un peu, et penser à toi en premier. La vie d’appartient. Il n’en tient qu’à toi d’aller en chercher tout le meilleur !
Alors, comme le vieil adage le dit mieux que moi : Aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de ta vie ! Je te souhaite une retraite pleine d’aventures, de découvertes, de joie, de paix et d’amour. Et, de la même façon dont tu as toujours été là pour nous et nos 2 petits anges, nous serons toujours là pour toi, à tes côtés, essayant de te redonner au centuple tout l’amour que tu nous portes.
]]>Ce blog est aussi un exutoire et une thérapie en soi. Il me permet d’écrire ce qui se passe dans nos vies et me permet de sortir quelques émotions ici et là . Il me permet aussi de constater mes propres contradictions. On entend souvent dire qu’on « ne se voit pas aller ». Et c’est bien vrai. Nous avons une facilité à regarder les autres, mais nous, c’est un brin plus difficile. Et voilà donc toute la puissance d’un site comme celui-ci où, de par mes écrits, je suis un peu plus en mesure de « me voir aller ».
Ainsi je réalise, quelques jours après la publication de mon précédent billet, il me semble que je paie tout le temps, qu’il est en forte contradiction avec mes écrits de la semaine d’avant : Mon fils, le gagnant. Dans ce dernier, j’exprime toute l’admiration que j’ai envers mon fils qui a agi en vrai gagnant en réglant lui-même son problème, et dans l’autre, je me plains pendant plusieurs paragraphes que je suis tanné de payer ! Après coup, je réalise que ce billet était une excellente démonstration d’une situation ou je me décris moi-même comme une parfaite victime ! Bravo Papa ! LOL
Mais bon, je n’ai jamais dit que j’étais parfait . Par contre, je me réjouis d’avoir un blog où je peux écrire mes états d’âme. De cette façon, je suis en mesure de clairement voir ce que je fais de bien et de moins bien. Se plaindre parce que nous avons l’impression de payer tout le temps, c’est un comportement de victime. Pas un comportement de gagnant. Alors je me relève, je me retrousse les manches, je remonte en selle : je suis tanné de payer tout le temps ? Pas de problème, je n’ai qu’à faire plus d’argent ! Et ça, c’est ce que je contrôle. Je ne contrôle pas les décisions de notre gouvernement (ou si peu, à moins de s’investir à temps plein en politique). Je ne contrôle pas non plus les opinions un brin divergentes par rapport aux miennes de mes concitoyens. Ils veulent plus de gouvernement, moi j’en veux moins… Cependant, je peux contrôler « l’entrée » d’argent ! Je suis maître de ma vie et il n’en tient qu’à moi de générer plus de revenus ! Voilà donc une attitude de gagnant !
J’espère que je continuerai à écrire des sottises de temps à autre, question de pouvoir les voir, et ainsi m’améliorer
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Si je gardais dans mes poches la majorité des dollars que je gagne, je comprendrais que la Ville me facture pour des services. Ce ne serait que tout à fait normal. Mais je leur en donne la moitié (à eux et aux 12 000 paliers de gouvernements…), ne suis-je pas censé avoir un peu de services en échange des impôts que je paie ?
À chaque fois que j’ai besoin d’un service offert par notre valeureux gouvernement, il faut que je débourse quelque chose. Il semble que je n’aie jamais besoin des trucs gratuits. Je dois aller voir un médecin privé, faute de médecine de famille. Ma fille va à la garderie privée, faute de place dans un CPE. Mon fils ira à l’école privée, car l’école publique de notre quartier n’est clairement pas adaptée à ses besoins. En effet, les 2 principaux défis de son école, tel que confirmé par la directrice, sont de s’assurer que les enfants déjeunent et dînent, et qu’ils puissent communiquer en français… On peut s’imaginer que la soif d’apprendre de mon fils, lui qui mange ses 3 repas par jours et qui parle français sans problème, est bien loin dans la liste des priorités de l’école. Et je comprends tout à fait que nous vivions dans un quartier qui comporte quelques défis pour l’école. Mais pourquoi est-ce que mon fils devrait en être pénalisé ? Mais, bon, ce sera le sujet d’un autre billet. Je n’ai pas le temps de créer un autre scandale international .
Bref, je paie, je paie, je paie. Et à part subventionner ceux qui ne travaillent pas, je n’ai pas l’impression que ça sert à grand chose. Les routes ? Elles sont pires qu’à Bagdad. Les hôpitaux ? 24 heures d’attente. Un médecin de famille ? Près de 2 millions de Québécois sont sans médecine de famille. Le système universel de garderie ? Il manque environ 50 000 places en garderie au Québec. La culture québécoise subventionnée ? Chez nous, on ne consomme presque pas de télé québécoise (à part « 19-2″ récemment), on n’écoute aucun artiste francophone, et nous n’avons aucun intérêt pour le théâtre, la sculpture ou autre passion artistique.
Donc, on paie… pour les autres. Est-ce ça le fameux modèle québécois ?
Dans ces moments de pure découragement face à notre société, je me rappelle toujours les pancartes que l’on voit sur le bord des travaux routiers :
Vos taxes font du chemin !
Ah oui ! Pour en faire, elles en font du chemin ! Elles partent de nos poches pour circuler dans la grosse machine gouvernementale ou elles se perdent dans un millier de petites fuites ici et là, et, le peu qu’il en reste, fini par aboutir dans les mains d’une quelconque minorité dont nous ne faisons pas parti.
Mes amis de gauche seront en total désaccord avec moi ici, prétextant que c’est une vision simpliste de la société québécoise, une vision empreinte d’individualisme primaire sclérosé par un nombrilisme exagéré et d’un manque de compassion crasse envers les plus démunis. Peut-être. Mais le « bottom line » (comme disent les chinois) reste quand même criant de vérité : nous sommes le plus taxé des états nord-américains, nous sommes les plus pauvres, les plus endettés et les moins performants. Si au moins nous avions l’impression de payer pour faire avancer la société vers la prospérité… Mais non. On paie, on paie, et on continue de payer pendant que le train fonce inéluctablement vers le précipice…
]]>Depuis quelque temps, j’ai commencé à enseigner à mes enfants, mais plus particulièrement à mon fils, le concept de victime vs. bénéficiaire. Concept bien simple à comprendre pour nous, adulte, mais oh combien difficile à appliquer dans nos vies de tous les jours. L’idée est la suivante : devant toute situation, nous pouvons réagir de deux façons différentes. On peut être victime de la situation, c’est-à-dire subir, sans possibilité d’en tirer profit. On est alors victime d’un événement, d’une situation, d’un endroit, d’une personne, etc. On s’en remet alors à des facteurs extérieurs à nous pour expliquer ce qu’il nous arrive, pour justifier comment notre vie est difficile, etc. Regardez autour de vous, la plupart des gens, la plupart du temps sont victimes de quelque chose…
La deuxième façon de réagir à une situation, c’est en étant bénéficiaire. On se rend alors compte qu’il y a quelque chose de bon pour nous dans toute situation. Au lieu de rejeter la faute sur des facteurs externes, on accepte qu’on ne contrôle aucun de ces facteurs externes et que la seule chose sur laquelle nous pouvons exercer du contrôle, c’est notre être. Point final. On cessera alors de vouloir contrôler ce qui est extérieur à nous, et cessera ensuite d’être victime de ce qui se passe autour de nous. On y trouvera alors un trésor caché, quelque chose qui nous fera progresser, avancer, un petit peu, vers le bonheur constant…
Être bénéficiaire devant toute situation est, selon moi, la seule façon d’être toujours gagnant. Mais ce n’est pas facile ! Oh non ! Il est souvent beaucoup plus facile d’être victime, de se conforter dans notre petit sort, de faire pitié aux yeux des autres, d’attirer leurs regards, leur sympathie, etc.
J’essaie donc, dans ma vie, d’être constamment bénéficiaire, tous les jours, tout le temps. Je ne réussis pas toujours. Mais j’essaie tout le temps. Et quand je tombe, je me relève, je me retrousse les manches et je recommence. Je le fais pour moi, pour être heureux, mais aussi pour mes enfants. Pour leur montrer ce que c’est que d’être gagnant tout le temps, en espérant qu’il copie un peu plus ce bon côté de moi, et un peu moins mes défauts
Bref, voilà donc ce que j’essaie d’enseigner à mes enfants. Et bien cette semaine, Félix a posé un geste qui me laisse croire que je ne parle pas dans le vide finalement .
En me levant un matin cette semaine, je constate que l’hélipopotame de mon fils (un gros toutou en forme d’hippopotame que mon fils appelle « hélipopotame » depuis qu’il est tout petit ) est dans le corridor, devant la porte fermée de sa chambre. Je trouve ça étrange… Je le réveille et quelques minutes plus tard je lui demande ce que son toutou fait là. C’est alors qu’il m’explique qu’il a fait beaucoup de cauchemars et que, tanné, il a décidé de placer son toutou devant sa porte de chambre, pour monter la garde et le protéger contre les monstres ! Il a ensuite dormi comme un roi, sans faire d’autres cauchemars !
J’en suis resté absolument bouche bée ! Wow ! Mon fils avait un problème, et au lieu de chialer, de se plaindre, de pleurer, de venir se cacher dans notre lit, il a trouvé une solution et a réglé son problème lui-même ! Il a choisi de ne pas être victime. Il a choisi d’être bénéficiaire, de tourner la situation à son avantage et il s’en est sorti gagnant !
Je suis constamment fier de mon fils. Mais à ce moment précis, je dois avouer que j’ai ressenti une petite extra-fierté, envers lui, et envers moi .
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Le Karaté Sportif fut une révélation pour nous! Une activité extraordinaire pour canaliser l’énergie de nos enfants, tout en leur montrant les bonnes manières, le respect, la politesse. Et en prime, ces cours aident à augmenter l’estime de soi et la confiance en soi, tout en développant des attitudes de leader. Tout ce que l’on veut pour nos petits monstres!
Bref, la semaine dernière, Jean-Pierre est venu faire un tour pour voir ses 2 petits-enfants pratiquer leur sport préféré et procéder à une séance de tournage… Et quelques jours plus tard, notre incroyable cinéaste nous avait monté un superbe vidéo, qu’il nous fait plaisir de partager avec vous
Permettez-moi d’expliquer. Il y a quelques semaines, nous avons pris la décision de partir en voyage pour une belle petite semaine au Mexique. Nous avions le choix d’y aller ma femme et moi tout seuls, ou encore en famille, avec les petits monstres. Nous avons opté pour une des vacances familiales, avec la marmaille. Nous avons (en fait, c’est plutôt Isabel a ) trouvé un resort avec des jeux aquatiques pour enfants, des glissades d’eau, des animaux, etc. Les flos, vont CA-PO-TÉS .
Mais bien évidemment, une des prérogatives des parents lorsqu’ils font plaisir aux enfants, c’est de réussir à obtenir un peu « bons comportements » en échange, n’est-ce pas ? Voici le deal que nous leur avons présenté :
Vous auriez dû voir comment ils étaient fins par la suite ! De vrais anges ! La preuve que la méthode de la carotte fonctionne plus que celle du bâton. En fait, dans notre exemple, la première vient en corrélation avec la seconde, mais bon…
Mais voici où l’histoire se corse. Ce matin, nous avons compté les collants accumulés jusqu’à maintenant. Et grande surprise ! Félix ET Chloé avaient chacun gagné leurs 10 collants ! Ils s’en sont allés à l’école et à la garderie, le coeur rempli de joie, la certitude en tête qu’ils pouvaient désormais préparer leur valise pour le Mexique !
Le soir venu, après le souper, c’était l’heure du bain. Je demande aux deux monstres de bien vouloir se déshabiller et se diriger vers la baignoire. Et mon fils de s’exprimer :
Non !
Comment ça non !
M’exclamais-je!
Ben Papa, j’ai déjà mes 10 collants ! J’ai pus besoin de me forcer ! J’ai déjà gagné le voyage !
Soupir de Papa…
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