3 nouveautés de Buffer que vous devez connaître

Il y a quelques mois, j’ai parlé de Buffer ici même. Il s’agit d’un outil fort intéressant pour gérer efficacement le partage des articles que vous lisez sur le Web. Et bien, l’équipe qui développe ce service n’a pas chômé dans les derniers mois et plusieurs nouveautés méritent notre attention!

1. Une application iPhone

Tout d’abord, nous l’attendions depuis longtemps, et elle est maintenant disponible : l’application Buffer pour iPhone. L’application existait déjà depuis quelque temps sur Android, mais pas encore sur iPhone. Une excellente nouvelle donc!

L’application vous permet de gérer votre « Buffer » directement sur votre téléphone. Vous pouvez aussi ajouter des tweets, les modifier ou les publier instantanément.

L’application vient aussi avec un « bookmarklet » pour Safari. Lorsque vous lisez un article sur Safari et que vous aimeriez l’envoyer vers Buffer, il vous suffira de cliquer sur Bookmarks, puis sélectionner le bookmark Buffer. À l’installation de l’app, Buffer vous expliquera comment ajouter ce fameux bookmarklet. Si vous ne l’avez pas lu à l’installation, vous pouvez retrouver les instructions dans Settings > Bookmarklet.

2. Facebook maintenant supporté

Au départ, Buffer ne nous permettait d’envoyer que des « tweets ». Maintenant, vous pouvez aussi utiliser Buffer pour mettre à jour vos statuts Facebook. Vous pouvez donc envoyer un message dans votre Buffer qui sera publié sur votre compte Twitter ET votre profil Facebook, ou même la page Facebook de votre entreprise. De toute beauté!

Lorsque vous ajoutez un message à votre Buffer, sélectionnez simplement où vous désirez le publier en cliquant sur les icônes en haut à gauche :

Pour ajouter un nouveau réseau, comme votre compte ou une page Facebook, cliquez simplement sur le bouton Add.

3- Support amélioré pour Flipboard, Pulse, Zite

On pouvait déjà ajouter à notre Buffer par courriel. Il s’agit d’envoyer un courriel à notre adresse spécifique Buffer (voir Goodies > Email to Buffer > How to) et ce message sera publié dans la journée. Cependant, si vous utilisez une application comme Flipboard sur votre iPad, l’envoi par courriel n’était pas très convivial. Il nous fallait éditer le message pour que Buffer l’interprète comme il faut. 

Plus maintenant :-). Buffer supporte désormais certaines applications comme Flipboard, Twitter, Safari, Reeder, Pulse et Zite. Utilisez simplement la fonction native de ces applications pour envoyer un courriel vers votre adresse personnalisée Buffer. Rien à modifier, on envoie le courriel tel quel!

Et il est maintenant possible d’utiliser certaines commandes dans ces courriels pour donner plus d’instructions à Buffer. Par exemple, dans le corps du message, on peut lui indiquer vers quel réseau on veut publier :

@profiles marcan, inboxintl

Ce message sera publié sur mon compte Twitter @marcan ainsi que sur le compte Twitter @INBOXIntl. Vous trouverez d’ailleurs la liste des commandes disponibles ici.

Je suis personnellement très heureux de ces améliorations. Buffer s’intègre maintenant parfaitement dans mon « workflow » réseaux sociaux!

Si vous utilisez Buffer, j’aimerais connaître vos impressions et vos façons de l’utiliser!

iTunes Match: votre musique dans les nuages

Vous rappelez-vous des années 2000? C’est loin déjà, je sais, mais vous rappelez-vous les iPod blancs? On était tout fier, car on pouvait traîner notre entière collection de musique partout où on allait. Suffisait d’avoir sur nous notre iPod. Et maudit qu’on avait l’air cool avec les petits écouteurs blancs!

Avec le temps, notre librairie musicale s’est agrandie et s’y sont ajoutés films et séries télé. Déjà vers la fin des années 2000, mon iPod classic 80Gb n’était plus assez gros pour tout prendre. J’ai dû commencer à choisir ce que je voulais synchroniser au lieu de simplement choisir toute la librairie.

Et bien, avec la sortie récente de iTunes Match, on dirait que l’époque du iPod blanc vient de reculer de 100 ans dans mon rétroviseur, juste assez pour aller rejoindre le Walkman jaune…

J’ai donc activé iTunes Match aujourd’hui et je voulais vous en faire part.

Mais qu’est-ce que iTunes Match

iTunes Match est un service payant (27.99 $ par année) qui vous permet de copier votre collection de musique au grand complet dans le « nuage ». Pour ceux à qui ça ne dit rien, le nuage représente le Web en soi. Cela veut dire que votre musique se trouvera physiquement sur les serveurs d’Apple quelque part dans le monde et que vous y aurez accès quand vous voulez, peu importe où vous êtes. Tout ce qu’il vous faudra, c’est une connexion internet et un appareil du genre ordinateur, iPhone, iPad, ou Apple TV.

La beauté de ce nouveau service, c’est la disponibilité immédiate et constante de toute votre librairie musicale, partout, tout le temps. Par exemple, j’ai activé iTunes Match sur mon Mac, sur mon iPhone et sur mon Apple TV. J’ai donc accès, sur ces 3 appareils, à toute ma musique. En fait, lorsque je démarre une chanson, Apple me la « streamera », c’est-à-dire qu’il la télécharge et la joue en même temps, mais ne l’entrepose pas sur l’appareil. Par contre, si je désire en avoir une copie sur mon ordinateur, je peux très bien la télécharger et je l’aurai physiquement sur mon disque dur. Je pourrai aussi faire la même chose avec mon iPhone. 

Pour tester le tout, je suis allé dans le iTunes Store sur mon iPhone et j’ai acheté une chanson. Quelques secondes plus tard, je la voyais apparaître dans la playlist « Recently Added » sur le Apple TV. Fantastique !

Comment activer iTunes Match

Pour souscrire au service iTunes Match, vous devez utiliser iTunes sur un ordinateur. Ouvrez le logiciel, puis dans le menu, sélectionnez Store > Turn On iTunes Match. Cliquez ensuite sur le bouton bleu « Subscribe ». Acceptez les termes et conditions, et identifiez-vous avec votre Apple ID. Le processus débutera: 

Voici alors ce qui se passe. Tout d’abord, iTunes analyse votre librairie pour en extraire l’information pertinente. Puis, il tentera de faire correspondre chacune de vos chansons avec un titre dans son catalogue. Par exemple, vous avez Alive de Pearl Jam, alors iTunes associera votre compte avec cette chanson, qu’il possède déjà dans son catalogue. Il n’a pas besoin d’uploader la chanson dans le nuage, il la possède déjà. Ainsi, si par exemple vous aviez importé le CD Ten de Pearl Jam en moins bonne résolution, iTunes Match vous la fera quand même jouer en AAC 256 Kbps, soit un excellent format.

Donc, iTunes fera ça pour chacun des titres qu’il peut associer avec un titre dans son catalogue. Si par contre vous avez le dernier disque de Gina, il est possible qu’iTunes ne le reconnaisse pas. Il uploadera tout simplement ces chansons dans le nuage.

À noter que le processus peut prendre quelques heures, tout dépendant de la taille de votre librairie. À noter aussi que le service possède actuellement une limite de 25 000 chansons, à l’exception de celles achetées via le iTunes Store. J’imagine qu’Apple proposera une solution à ce problème dans le futur, probablement via un forfait plus dispendieux. En attendant, cette solution pourrait vous aider: Dealing with iTunes Match’s 25,000 Track Limit.

Ajouter d’autres appareils

Votre librairie étant maintenant dans le nuage, vous pouvez activer iTunes Match sur un maximum de 10 appareils, incluants ordinateurs, iPhone, iPad et Apple TV. Pour ajouter un ordinateur, ouvrez iTunes et dans le menu, cliquez sur Store > Turn On iTunes Match. Le même processus débutera. Les fichiers que vous possédez sur cet autre ordinateur seront « matchés » ou uploader dans le nuage.

Pour activer iTunes Match sur votre iPhone ou votre iPad, dirigez-vous dans Settings > Music et placez iTunes Match à ON.

Télécharger une chanson à partir du nuage

Si vous le désirez, vous pourrez aussi télécharger un fichier pour le posséder physiquement sur votre disque dur. Sur votre ordinateur, cliquez sur l’icône du nuage avec la flèche. 

Vous aurez d’ailleurs la même option sur votre iPhone ou votre iPad.

Dans le même esprit, si vous possédez sur votre ordinateur plus d’une copie d’une chanson, vous pourrez la supprimer de votre disque dur. Pour identifier tous ces fichiers rapidement, cliquez sur l’icône du nuage dans la barre d’en-tête. Cela ordonnera les fichiers selon leur statut iCloud. Déplacez-vous ensuite pour visualiser ceux qui ont un statut Duplicate. Vous pourrez ensuite les sélectionner et les supprimer.

Voilà! À date, je suis fort satisfait de iTunes Match. J’espère bientôt pouvoir faire la même chose avec les films et les séries télévisées. Mais je soupçonne que c’est déjà dans la « todo list » de Apple ;-).

Si vous avez activé iTunes Match, j’aimerais entendre vos commentaires!

Synchroniser contacts et calendrier avec Google Apps sur son Mac

On m’a demandé récemment comment synchroniser contacts et calendrier sur un Mac avec son compte Google Apps. Comme il m’arrive souvent de le faire, j’écris un billet là-dessus au lieu de répondre directement au client (je lui enverrai ensuite un courriel contenant un lien vers ce billet :)). À noter que si vous n’utilisez pas Google Apps, mais que vous possédez un compte Gmail, ces instructions fonctionnent aussi pour vous.

Les contacts

En commençant, désolé pour les termes en anglais. Comme mon Mac utilise la langue de Shakespeare et non celle de Molière, je ne veux pas m’aventurer à inventer les termes en français… Donc, pour synchroniser votre carnet d’adresses avec vos contacts Google Apps, ouvrez l’application Address Book et allez dans Preferences. Sous l’onglet Accounts, cliquez sur « Synchronize with Google ». On vous demandera alors votre adresse courriel et votre mot de passe. Voilà, vos contacts seront maintenant synchronisés entre votre Mac et votre compte Google Apps, et vice versa.

Pour ceux qui utilisent Skype

En passant, si comme moi vous utilisez Skype intensément, vous pourriez être intéressé à avoir vos contacts disponibles dans Skype aussi. Pour ce faire, dirigez-vous vers Skype > Preferences puis cochez la case Show Address Book Contacts :-).

Votre calendrier

Vous pouvez aussi synchroniser l’application iCal avec votre calendrier Google. Pour ce faire, cliquez sur iCal > Preferences, sélectionnez l’onglet Accounts puis cliquez sur le petit plus en bas à gauche afin d’ajouter un calendrier. Dans Account Type, sélectionnez Google, puis saisissez vos courriel et mot de passe. Attendez quelques minutes, et voilà! Les événements de votre calendrier Google se retrouveront dans votre iCal.

Si vous désirez créer un événement dans iCal pour qu’il se retrouve aussi sur Google, vous devez vous assurer de créer l’événement en sélectionnant le calendrier Google > Votre nom, dans le champ Calendar.

Voilà, en espérant que ça vous aide. N’hésitez pas à poster un commentaire pour toute question!

Les livres numériques pour les nuls

Un client m’a demandé récemment si je connaissais des gens qui pourraient l’aider avec la création de livres numériques. A priori, je ne connais personne avec cette expertise. Alors, comme à chaque fois qu’on me demande de l’info sur un sujet que je ne connais pas très bien, j’ai fait 2 choses. D’abord, j’ai demandé sur Twitter, Facebook et LinkedIn. Ensuite, j’ai demandé à Google. Avec la somme des réponses reçues sur les réseaux sociaux et les infos recueillies sur Google, j’ai l’impression d’avoir lu, en 1 heure, le bouquin sur les livres numériques pour les nuls. Je me permets donc de partager ici le résumé de ce que j’ai compris.

Je vous préviens d’avance : je suis un néophyte en la matière. À ma défense, je dirais que je suis un fan fini des « eBooks ». Je les ai découverts il y a quelques mois, en installant l’application Kindle sur mon iPad et mon iPhone. Cette app permet de lire des livres acheter sur Amazon en version électronique. Mon premier livre : Clout: The Art and Science of Influential Web Content. Excellent livre en passant. J’ai commencé à le lire sur mon iPad, puis, qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque, à l’ouverture du livre sur mon iPhone le lendemain, il s’est ouvert à la page exacte où je l’avais laissé sur mon iPad la veille :-). J’ai beau être un technophile, je reste toujours impressionné par les petites choses, si évidentes, mais si bien exécutées.

J’ai rapidement adopté la lecture de livres sur mes « iDevices ». Je ne pense jamais à apporter un livre avec moi. Mais j’ai toujours mon iPhone sur moi :-). Et, je ne peux le prouver, mais j’ai l’impression que je lis plus vite un eBook qu’un vrai livre…

Puis récemment, j’ai découvert iBooks et le iBookstore, le « Amazon » de Apple. L’application iBooks est similaire à l’application Kindle avec l’exception qu’on peut y acheter directement des livres disponibles sur le iBookstore. En comparaison, l’application à Kindle ne nous permet pas d’acheter des livres directement. On doit plutôt passer par le Kindle Store avec son ordinateur, y acheter un livre, qui sera ensuite disponible lorsqu’on ouvrira l’application Kindle.

Conclusion: je n’avais que rarement le temps de lire des livres avant. Maintenant que je les lis en version électronique, je n’ai jamais autant lu!

Mais revenons à la question de mon client : connais-tu des gens qui peuvent nous aider dans la création de livres électroniques? La réponse est toujours non (bien que si vous lisez ce billet et que vous pouvez aider mon client, contactez-moi :-)), mais voici l’« crash course » après quelques tweets et un peu de recherches sur Google.

Les formats

Un peu mêlant, j’en conviens, car il y en a beaucoup. Mais au final, je crois qu’on peut dire qu’il y en a 2 importants : celui d’Amazon (Amazon Kindle) et celui pour le reste de la planète, le EPUB.

Amazon a son propre format, qui n’est lu que par l’application Kindle ou encore la tablette Kindle. Eux-mêmes ne lisent d’ailleurs que ce format. Stratégie commerciale évidente, qui semble d’ailleurs avoir beaucoup de succès.

Le EPUB est l’autre format, ouvert et internationalement reconnu. C’est le format qui est présentement supporté par le plus d’appareils et applications : Kobo eReader, iBooks, Nook, Sony Reader, etc. 

Et il en existe tout plein d’autres, mais j’ai tendance à toujours utiliser la Loi de Pareto. Le format d’Amazon et le EPUB sont les formats les plus populaires et ceux qui ont le plus de chances de survie à long terme (tout étant relatif ;-)). 

La création de livres numériques

La bonne nouvelle : tout le monde peut créer des livres numériques! En fait, il y a des choses plus simples, mais, selon ce que je comprends, ça ne semble pas très compliqué. Il existe des centaines d’outils, mais je ne vous en parlerai que de 2.

Calibre

Calibre est un logiciel open source (libre et gratuit) qui permet de gérer efficacement sa librairie de livres numériques. Le logiciel permet entre autres de :

  • convertir des livres d’un format à un autre
  • synchroniser vos livres sur différents lecteurs numériques (iPhone, Kobo, Nook, etc.)
  • télécharger des journaux en ligne et les convertir en format de livre électronique
  • lire des livres électroniques via le Lecteur Calibre directement sur votre ordinateur

PressBooks

PressBooks est un outil Web (développé avec WordPress) qui permet la création de livres numériques. Un ou plusieurs auteurs peuvent utiliser ce service afin d’écrire un livre en ligne. Ils peuvent collaborer, réviser et organiser les pages et les chapitres et finalement, exporter le tout dans un format de livre numérique comme EPUB, PDF, HTML, etc.

La présentation suivante explique comment PressBooks fonctionne :

 

Voilà donc ce que j’ai appris récemment sur les livres numériques :). Si vous avez essayé l’un de ces 2 outils ou un autre, faites-moi savoir ce que vous en pensez!

Publier en tant que soi-même sur une page Facebook

Les pages Facebook sont devenues incontournables de nos jours pour les entreprises. Il s’agit là d’une autre façon de rejoindre et d’interagir avec votre public cible. Ne vous faites pas de fausses illusions par contre, la page Facebook ne peut remplacer un site web, mais elle fait partie d’une stratégie de base de marketing Web.

Je suis personnellement administrateur de quelques pages Facebook (dont celle d’INBOX International :-)) et un truc me fatiguait grandement depuis la refonte des pages Facebook il y a plusieurs mois : lorsqu’on est administrateur d’une page Facebook, tous les posts que nous faisons sur cette page se font « en tant que » cette page. Par exemple, si je poste un commentaire à la suite du post de quelqu’un sur notre page INBOX, ce commentaire sera posté « en tant que » INBOX. Un exemple :

En général, c’est bien. Souvent, on veut que ce soit « l’entité que représente la compagnie » qui réponde à un commentaire. Mais d’autre fois, je veux répondre personnellement. Moi, pas INBOX, moi! Je n’avais jamais trouvé comment contourner ce problème. Puis je suis tombé sur ce billet il y a quelques semaines, et la solution s’y trouvait :-).

Il s’agit de se rendre sur la page Facebook en question et de l’éditer (bouton en haut à droite). Ensuite, cliquez sur Your settings dans la colonne de gauche. Vous devez ensuite décocher la case « Always comment and post on your page as Your Company, even when using Facebook as Your Name« . Exemple :

Avec ce changement, vous serez en mesure de poster sous votre nom lorsque vous écrivez sur votre page. 

Et si je veux poster en tant que « ma compagnie » me direz-vous ? Pas de problème! Sur votre page, cliquez sur « Use Facebook as Your Company » en haut à droite de votre page :


Tout ce que vous publierez maintenant, peu importe où, se fera en tant que « votre page » et non pas vous personnellement. Pour revenir ensuite au mode normal, cliquez simplement sur « Use Facebook as Your Name« .

Petit truc si vous ne savez plus si vous utilisez votre compte perso ou celui d’une page : Placer votre curseur dans une case de commentaire, sans même rien écrire. Un avatar apparaîtra à gauche, soit le vôtre, soit celui de votre page ;-)

Gérer les mots de passe de façon intelligente

Vous avez sûrement le même problème que moi : 2 millions de mots de passe à gérer. Depuis plusieurs années déjà, on les collectionne. À chaque mois, on en ajoute toujours plus. La tendance de la majorité est d’avoir un même nom d’utilisateur et un même mot de passe qu’ils utiliseront partout. C’est plus facile, c’est vrai. Un seul mot de passe à retenir… Mais ce que beaucoup ne réalisent pas, c’est que c’est excessivement non sécuritaire. En fait, c’est un peu comme si vous demandiez haut et fort à avoir des problèmes. Vous êtes debout sur une scène devant des millions de gens et vous criez dans le micro : je vous en supplie, venez vous introduire par effraction dans tous mes comptes!

Il faut garder en tête qu’un mot de passe de quelques Lettes est relativement facile à craquer… Et même si vous choisissez un mot de passe un peu plus sécuritaire, vous n’êtes pas à l’abri pour autant. Maintenant, le véritable danger n’est pas uniquement que quelqu’un trouve votre mot de passe. Le véritable danger est qu’il puisse entrer dans TOUS vos comptes puisque vous utilisez le même mot de passe partout!

Une catastrophe annoncée 

Prenons un petit exemple concret. Le mot de passe que vous aimez bien utiliser est « charlie123 ». C’est votre mot de passe Facebook, Gmail, Twitter, Linkedin ainsi que 20 autres sites… Si quelqu’un réussit à découvrir votre mot de passe sur Facebook, il pourra ainsi :

  • Se faire passer pour vous sur Facebook, avec tous les dangers personnels et professionnels que cela peut causer
  • Entrer sur votre compte Twitter et vous faire dire toutes les conneries qu’il veut
  • Entrer sur votre profil LinkedIn et supprimer votre CV pour le remplacer par un autre inapproprié 
  • Entrer sur votre compte Gmail
  • Lire tous vos courriels
  • Si vous utilisez la fonction archive de Gmail, il pourra découvrir tous les sites sur lesquels vous êtes membres
  • Il pourra d’ailleurs essayer le mot de passe qu’il connaît déjà sur ces autres sites 
  • Et si vous avez utilisé un autre mot de passe sur un de ces sites, il pourra quand même faire une réinitialisation de mot de passe, car il contrôle votre boîte de courriel!

Nos amis anglosphones ont une belle expression pour qualifier ce genre de situation : « You are screwed! »

La solution 

Alors qu’est-ce qu’on fait me direz-vous? On utilise un outil pour nous simplifier la vie! Un gestionnaire de mots de passe! Plusieurs sont disponibles et j’en ai testé bon nombre. Mais c’est mon ami @xperseguers qui m’a parlé du meilleur outil : 1Password. C’est l’outil que j’utilise depuis. 

1Password est un logiciel que vous installez sur votre PC ou votre Mac. Vous pourrez ensuite y stocker tous vos mots de passe. Vous protégerez ensuite l’accès à cette « voûte » par un mot de passe que vous choisirez avec soin : comme c’est la clé qui donne accès à tous vos mots de passe, prenez un bon mot de passe : des chiffres, des lettres, des minuscules, des majuscules et 1 ou 2 caractères comme ! ou?. 

Vous avez maintenant un logiciel qui se rappellera de vos mots de passe pour vous, les mots de passe à utiliser pour chacun de vos comptes peuvent être beaucoup plus solides. 1Password possède d’ailleurs un générateur de mots de passe qui vous proposera des trucs comme :

  • WYK=Ki8tbT96Zp2YE
  • QVmxP4FW?27eKc6Mj
  • a$ZghmE3MJV93Qx2D

Encore une fois, vous n’aurez pas à vous rappeler ces chiffres et ces lettres impossibles à retenir. Le logiciel s’en occupera pour vous! Effectivement, 1Password s’intègre avec votre navigateur. Vous avez donc accès à vos mots de passe en 2 cliques, en tout temps. 

2 cliques, vraiment! 

Par exemple, vous vous dirigez sur Gmail. Au lieu d’entrer vous-même votre nom d’utilisateur et mot de passe, vous faites travailler 1Passowrd pour vous. Vous cliquez sur l’icône 1Password, saisissez votre mot de passe principal (le logiciel ne le vous redemandera pas à chaque fois ;)), cliquez ensuite sur votre compte Gmail et 1Password inscrira lui-même vos informations dans le formulaire et vous connectera à Gmail. 2 cliques. Cool, non?

Synchronisation sur plusieurs ordinateurs

Grâce à Dropbox, un outil de synchronisation de fichiers entre différents ordinateurs, vous pouvez entreposer vos mots de passe dans « le nuage ». De ce fait, vous aurez accès à tous vos mots de passe sur n’importe quel ordinateur où vous avez installé 1Password. Et bien évidemment, si vous ajoutez un mot de passe sur l’un de ces ordinateurs, la mise à jour se fera aussi sur tous les autres.

Et le mobile?

Avoir ses mots de passe sur nos laptops, c’est bien, mais les avoir sur notre iPhone et notre iPad, c’est encore mieux, non? Et c’est possible! 1Password possède une application iPhone, iPad, et même Android. Donc tous vos mots de passe seront accessibles en tout temps, partout, de façon sécuritaire. N’est-ce pas fantastique?

Si vous utilisez 1Password (ou non!), je serais heureux de lire vos commentaires!

Mon Apple TV ne répond plus et me montre le logo d’iTunes

Ceux qui me connaissent savent que j’aime bien les produits Apple ;-). Nous avons chez nous 2 iPod classiques, 1 iPod Touch, 1 iPhone 3GS, iPhone 4,1 iPhone 4S, je travaille sur un Mac Book Pro et mes enfants s’amusent (presque plus que moi) sur un iPad 2. Et nous avons aussi beaucoup de plaisir avec notre Apple TV.

Mais hier, lorsque nous l’avons allumé, une mise à jour s’est amorcée. Rien d’anormal jusqu’ici, cela s’est déjà déroulé plusieurs fois sans problème. Mais après plus de 30 minutes, l’image semblait gelée. J’ai donc suivi les instructions pour réinitialiser l’appareil. Il s’agit d’appuyer sur le bouton Menu et le bouton bas de la manette du Apple TV pendant 6 secondes. Cela fermera le Apple TV et le redémarrera. Ce qui s’est passé. Mais lorsque la télévision s’est rouverte, une image que je n’avais jamais vue s’est affichée :

Surpris, je ne savais même pas qu’on pouvait branché un Apple TV à un ordinateur. Et l’on peut effectivement le faire grâce à un fil Mini-USB. L’image affichée sur la télé veut simplement dire qu’il n’y a plus rien à faire avec l’appareil et qu’il faut restaurer le logiciel. Une petite recherche Google m’a emmené sur cette page. Les instructions sont très simples. Débrancher le fil de courant du Apple TV, puis brancher un fil Mini-USB dans l’appareil et le raccorder à un ordinateur possédant le logiciel iTunes. Ouvrez iTunes, puis, dans la liste des sources, sélectionner Apple TV puis cliquez sur le bouton Restaurer.

Après une dizaine de minutes, l’opération était complétée. J’ai reconnecté l’appareil dans la télévision et le tour était joué.

Voilà! Des fois que cela puisse aider quelqu’un!

Tentative d’hameçonnage en message privé Twitter

Je viens de recevoir un message privé d’une des personnes que je suis sur Twitter. Le message va comme suit :

Hey theres a bad blog going around about you, seen it yet? http://bif.me/e26Zqe

Cette personne écrit généralement en français, donc déjà une lumière rouge s’est allumée dans ma tête. Puis j’ai fait une recherche Google pour les mots « bad blog going around » et le premier résultat a confirmé ce que je pensais. C’est bel et bien une tentation de « phishing » ou, pour les amoureux de la langue française, une tentation d’hameçonnage.

Si vous cliquez sur le lien, vous serez dirigé sur une page qui semble être la page de connexion de Twitter. Mais portez attention à la barre d’adresse. Vous n’êtes pas sur le site twitter.com, mais bien sur twittelr.com. Donc si vous faites avoir et que vous entrez vos nom d’utilisateur et mot de passe, vous donnerez ainsi aux créateurs de cette page votre accès Twitter. Ils pourront ainsi entrer dans votre compte et envoyer le même message privé aux gens qui vous suivent, et ainsi, faire d’autres victimes. Sans compter le fait qu’ils pourront évidement « tweeter » tout ce qu’ils veulent sur votre compte et changer votre mot de passe pour que vous ne puissiez plus vous connecter. Un léger emmerdement, vous en conviendrez…

Si vous vous êtes fait avoir, suivez ces instructions pour changer votre mot de passe ou récupérer l’accès à votre compte

Ce genre de « scam » est de plus en plus répandu sur le net aujourd’hui. Il faut donc être très vigilant lorsque vous entrez vos noms d’utilisateur et mot de passe. Assurez-vous de toujours vérifier que vous êtes bel et bien sur le site où vous croyez être. Un simple coup d’oeil dans la barre d’adresse vous le confirmera.

2 outils pour partager des articles vers Twitter

La routine du matin ne change pas souvent. Tout d’abord, il faut s’occuper des enfants (eh oui, j’en ai 2, 6 ans et 3 ans). Les réveiller, les habiller, leur faire à déjeuner puis s’assurer que tout est prêt pour le départ. Une fois le tout complété, je me fais (enfin !) un café et je m’assois à la table avec mon journal. Pas La Presse, ni Le Devoir, ni Les Affaires ou même le Direction Informatique, non. J’ouvre Flipboard, sur mon iPad. 

Flipboard est une superbe application qui permet de lire des articles comme un magazine. J’y ai configuré les 2 catégories principales de mon compte Google Reader, soit « Web Tech » et « Business ». Dans la première, j’y consulte les billets de sites qui parlent de Web 2.0, de médias sociaux, de nouvelles technologies, d’Apple, de Microsoft, etc. La 2e me propose des nouvelles sur les affaires, l’entrepreneuriat, les startups, etc. J’utilise aussi Flipboard pour découvrir du contenu en dehors de Google Reader, en consultant diverses catégories proposées par l’application. 

Je lis donc une quinzaine d’articles chaque matin et j’aime bien les partager sur Twitter. Flipboard possède évidemment une fonctionnalité pour partager un billet vers Twitter, Facebook ou LinkedIn. Par contre, ma lecture du matin dure environ 20 minutes. Si je publie sur Twitter 15 articles en 20 minutes, l’effet s’en trouve inévitablement diminué. Pourquoi me direz-vous ? Car en partageant tout d’un coup, je ne favorise pas les interactions avec les gens qui liront ces tweets.

Revenons à la base des médias sociaux. Ce qui propulse les réseaux sociaux, c’est l’interaction entre les gens. Sans interaction, on enlève le « social » du terme et l’on se retrouve avec un bon vieux média (traditionnel). Celui qui crie haut et fort son message à qui veut bien l’entendre en se croisant les doigts pour que ça marche. Le média traditionnel se fou complètement de ce que la personne qui reçoit le message a à dire. Et c’est ce qui est complètement différent avec les médias sociaux. On ne parle plus AUX gens, mais bien AVEC les gens. 

Donc, revenons à mes 15 tweets en 20 minutes. Qui de ceux qui me suivent lira vraiment chacun de mes 15 tweets publiés l’un à la suite de l’autre ? Je monopolise ainsi sa TL (timeline) et fort est à parier qu’après le 3e tweet, mon abonné passera à autre chose. Le but n’est pas de monopoliser l’attention de nos abonnés, mais bien de leur fournir du contenu de qualité qui pourrait susciter une réaction, un RT (retweet), un commentaire, un message privé, etc. 

La solution ? Buffer : un service web qui permet d’accumuler vos tweets dans un tampon (un buffer) et de les publier un par un à des heures programmées. De cette façon, mes 15 tweets seront publiés un à un tout au long de la journée. Je n’agresse pas mes abonnés et je leur fournis du contenu intéressant du levé au coucher du soleil :) 

Buffer est en encore tout récent et n’est pas parfait. Par exemple, publier vers plus d’un compte Twitter, bien que possible, n’est pas vraiment flexible. On ne peut choisir, selon le tweet, vers quel compte Twitter on veut publier. Les tweets seront toujours publiés vers les comptes sélectionnés par défaut dans les options de Buffer. 

Malgré cet inconvénient, cela reste un outil fort intéressant. 

Si vous utilisez déjà Buffer, j’aimerais savoir ce que vous en pensez. Ou encore, si vous utilisez un autre outil de ce genre, faites-le-moi savoir !  

3 trucs pour être efficient dans les médias sociaux

Comme vous le savez, je suis un fervent évangéliste de l’utilisation des médias sociaux. J’utilise principalement sur une base quotidienne Twitter, Facebook, Foursquare et LinkedIn. Beaucoup de gens dans mon entourage, qui ne sont pas très familiers avec les réseaux sociaux, sont tout à fait convaincus que je ne travaille pas dans une journée, que je ne fais que « tweeter » et « facebooker ». Je peux les comprendre. Il est vrai que le flot de mise à jour de statut Facebook et d’envoi de tweet sur Twitter peut parfois sembler volumineux (rassurez-vous, je suis très peu actif en comparaison avec d’autres ;)). Pour la plupart des néophytes en la matière, être actif dans les médias sociaux doit inévitablement demander énormément de temps. Le constat est facile à faire : « je tweet donc je ne travaille pas »… 

D’entrée de jeu, tweeter fait certainement parti de mon travail, de ma vie professionnelle. Mais l’élément à démystifier, c’est le temps que requiert l’activité dans les médias sociaux. Croyez-le ou non, cela ne demande pas beaucoup de temps SI l’on est bien organisé. Voici quelques éléments clés. 

1- Un VRAI outil de gestion réseaux sociaux 

Tout d’abord, il vous faut un vrai outil pour gérer votre présence web-sociale. Si vous tweetez encore à partir de l’interface Web de Twitter, je comprends pourquoi vous trouvez que vous n’avez pas assez de temps… Laissez tomber le site de Twitter et munissez-vous d’un vrai outil : Hootsuite, Tweetdeck ou Seesmic. N’importe lequel de ces outils vous permettra de gérer l’ensemble de votre activité sur les principaux réseaux sociaux. Personnellement, j’utilise Hootsuite. J’ai testé les 2 autres, et je continue de le faire régulièrement, mais je reviens toujours à Hootsuite. 

Avec un de ces outils, vous à même de créer un tableau de bord efficace pour voir, en un clin d’oeil, ce qui y est discuté. Ce qu’ils disent à propos des sujets qui vous intéressent, à propos de vous, de votre entreprise, etc. Et vous serez en mesure d’interagir avec eux de façon simple et rapide. 

2- Un téléphone intelligent

Si vous avez encore un téléphone à flip, il est temps d’arriver en 2011 ;). Un téléphone intelligent vous permettra de maximiser les moments où vous n’êtes pas devant votre ordinateur pour les rendre productifs. Par exemple, dans le métro ou l’autobus, quand vous attendez votre tendre moitié, pendant que les pâtes bouillent dans la casserole, bref, pendant ces beaux petits instants où vous ne faites rien d’autre que d’attendre. 

Les 3 outils précédemment mentionnés ont tous une version pour iPhone ou Android. Vous pourrez donc facilement avoir accès à votre tableau de bord pour lire et écrire sur vos réseaux sociaux. 

3- Un peu de discipline

Le but est d’être le plus efficient possible : maximiser les résultats en utilisant un minimum de ressources. La plus importante ici est évidemment le temps. Vous devez donc utilisez le temps de façon intelligente. 

Par exemple, ne vous laissez pas déranger à chaque instant par les réseaux sociaux. Assurez-vous que, ni votre téléphone, ni votre tableau de bord ne vous avertissent d’un nouveau tweet ou d’une mise à jour Facebook. Cela vous interrompra inévitablement et vous rendra moins productif dans ce que vous faisiez. Pour être efficient sur les réseaux sociaux, il faut aussi être efficient dans vos autres activités. Dédiez Pluto un 5 minutes quelques fois par jours à votre tableau de bord. Comme ça, vous ne vous laissez pas interrompre et vous maximisez votre 5 minutes consacrée aux médias sociaux. 

Dans la même lignée, débarrassez votre boîte de réception des courriels de notifications Facebook et Twitter. Bien qu’il peut être intéressant de lire ces messages brièvement une fois par jour, ne les laissez pas envahir votre boîte de réception. Cela détournera inévitablement votre attention de votre travail, et vous rendra improductif. Si vous utilisez Gmail, je vous recommande de créer des Filtres pour étiqueter ces courriels avec une étiquette précise (par exemple « Social ») et les envoyer automatiquement en archive, sans passer par votre boîte de réception. Voici d’ailleurs quelques règles que j’utilise :

En conclusion

Être bien outillé et bien discipliné vous permettra de tirer tout le potentiel de votre présence sur les médias sociaux, tout en restant productif dans votre travail.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres trucs à partager ? N’hésitez pas à laisser votre commentaire !