Il y a 2 semaines, j’ai posté un commentaire sur Facebook où je disais qu’il était parfois difficile de ne pas commenter l’actualité politique. Quelques personnes m’ont par la suite demandé pourquoi je ne le faisais pas. Une excellente question, qui mérite un billet :).
Il y a quelques années, je me suis impliqué dans le Réseau Liberté-Québec. Je venais de découvrir la pensée économique de droite et ça m’a révolté de réaliser que jamais on ne m’en avait parlé. Je suis allé dans de bonnes écoles, j’ai un diplôme universitaire, et malgré ça, la seule idéologie qu’on m’avait présentée à ce jour, c’était l’idéologie de gauche : le gouvernement doit intervenir dans l’économie pour contrôler et redistribuer la richesse de façon équitable. Je sais, c’est un résumé simpliste de la gauche, mais retenez vos critiques. Il ne s’agit pas d’un billet politique ;). Et il y a l’autre idéologie, celle de droite, qui favorise la loi du marché et la responsabilisation des individus.
Ces idées m’ont attiré et j’ai voulu m’impliquer. Moitié par esprit de révolte, moitié par désir de changer les choses. Je me rappelle, j’ai pris un café avec mon mentor pour lui annoncé que je voulais retourner à l’Université pour suivre des cours de politique. J’étais vraiment « primé » comme on dit en québécois. Mon mentor m’avait dit quelque chose du genre :
Tu sais Marc-André, je vais te supporter, peu importe tes choix. Mais tu ne changeras pas les choses en t’impliquant en politique. La seule façon d’y arriver, c’est en bâtissant une maudite grosse business qui va changer la vie des gens.
Ça m’a pris plusieurs mois avant de bien assimiler son commentaire. Après environ 1 an d’énergie et d’efforts à m’impliquer dans le RLQ, j’ai tout arrêté. Je me suis retiré du groupe, et j’ai cessé tout commentaire à caractère politique sur les réseaux sociaux.
Je m’étais rendu compte que ça ne servait à rien. La plupart des gens, à gauche comme à droite, ne sont pas bien informés. Les gens de gauche s’informent dans les médias de gauche et partagent des contenus qui démontrent la légitimité des idées de gauche et qui dénigrent la droite. Les gens de droite s’informent dans les médias de droite et partagent des contenus qui démontrent le bien-fondé de la droite et qui dénigrent la gauche. Au final, les 2 camps sont victimes de leur propre propagande. C’est un discours de sourds.
L’exercice en soit fini par n’être qu’une longue succession de frustrations, d’émotions négatives, d’incompréhensions et de propos, qui trop souvent, de part et d’autre, frisent la haine.
Je me suis alors rappelé les paroles de mon mentor. C’est vrai que ce n’est pas en politique qu’on peut changer les choses. Oh, peut être en en faisant sa vie, en ayant la vocation du service public. Mais sans ça, c’est impossible. Et je n’ai pas la vocation.
Je me suis donc retiré après une brève incursion dans ce monde. J’ai réalisé qu’il n’y a qu’une seule chose qui me tient à coeur, c’est ma famille. Et ma famille, ce sont mes enfants, ma femme, INBOX et mes amis. C’est tout. Le reste est malheureusement hors de mon champ d’intérêt. Pas parce que ça ne m’intéresse pas, mais parce qu’il n’y a que 24 h dans une journée et je tiens à utiliser chacune d’entre elles pour faire progresser ma famille et la rendre plus heureuse. Que ce soit en développant des relations extraordinaires avec mes enfants, mon épouse et mes amis ou en faisant croître INBOX à des niveaux stratosphériques, c’est ce que je veux faire de ma vie.
En conséquence, je participe à changer le monde. En élevant mes enfants pour qu’ils deviennent des adultes heureux et autonomes qui contribueront à la société. En partageant mes valeurs de CARE et de Reconnaissance autour de moi. En aidant mes clients à être encore plus heureux et plus performants. En employant des gens et en les aidant à se dépasser et à devenir des êtres humains encore plus extraordinaires.
Au final, je suis plus heureux et je garde mon énergie pour avoir un impact sur ce que je peux influencer. Le reste, je le laisse aux autres.
Mais parfois, comme il y a 2 semaines, c’est dur en maudit de garder mes commentaires pour moi ;).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ça m’emmerde royalement de payer pour des conneries comme une signature de commissaire à l’assermentation, un service offert par la ville de Laval. Et oui, j’ai eu besoin de faire assermenter une lettre aujourd’hui. Les banques ne semblent plus le faire, la mienne m’a recommandé à la Ville. C’est drôle, il ne m’aurait pas dérangé de payer pour cela à ma banque. Mais que la Ville me facture pour ce service offert par un fonctionnaire payé par les taxes des citoyens, j’ai comme un petit malaise…
Si je gardais dans mes poches la majorité des dollars que je gagne, je comprendrais que la Ville me facture pour des services. Ce ne serait que tout à fait normal. Mais je leur en donne la moitié (à eux et aux 12 000 paliers de gouvernements…), ne suis-je pas censé avoir un peu de services en échange des impôts que je paie ?
À chaque fois que j’ai besoin d’un service offert par notre valeureux gouvernement, il faut que je débourse quelque chose. Il semble que je n’aie jamais besoin des trucs gratuits. Je dois aller voir un médecin privé, faute de médecine de famille. Ma fille va à la garderie privée, faute de place dans un CPE. Mon fils ira à l’école privée, car l’école publique de notre quartier n’est clairement pas adaptée à ses besoins. En effet, les 2 principaux défis de son école, tel que confirmé par la directrice, sont de s’assurer que les enfants déjeunent et dînent, et qu’ils puissent communiquer en français… On peut s’imaginer que la soif d’apprendre de mon fils, lui qui mange ses 3 repas par jours et qui parle français sans problème, est bien loin dans la liste des priorités de l’école. Et je comprends tout à fait que nous vivions dans un quartier qui comporte quelques défis pour l’école. Mais pourquoi est-ce que mon fils devrait en être pénalisé ? Mais, bon, ce sera le sujet d’un autre billet. Je n’ai pas le temps de créer un autre scandale international ;-).
Bref, je paie, je paie, je paie. Et à part subventionner ceux qui ne travaillent pas, je n’ai pas l’impression que ça sert à grand chose. Les routes ? Elles sont pires qu’à Bagdad. Les hôpitaux ? 24 heures d’attente. Un médecin de famille ? Près de 2 millions de Québécois sont sans médecine de famille. Le système universel de garderie ? Il manque environ 50 000 places en garderie au Québec. La culture québécoise subventionnée ? Chez nous, on ne consomme presque pas de télé québécoise (à part « 19-2″ récemment), on n’écoute aucun artiste francophone, et nous n’avons aucun intérêt pour le théâtre, la sculpture ou autre passion artistique.
Donc, on paie… pour les autres. Est-ce ça le fameux modèle québécois ?
Dans ces moments de pure découragement face à notre société, je me rappelle toujours les pancartes que l’on voit sur le bord des travaux routiers :
Vos taxes font du chemin !
Ah oui ! Pour en faire, elles en font du chemin ! Elles partent de nos poches pour circuler dans la grosse machine gouvernementale ou elles se perdent dans un millier de petites fuites ici et là, et, le peu qu’il en reste, fini par aboutir dans les mains d’une quelconque minorité dont nous ne faisons pas parti.
Mes amis de gauche seront en total désaccord avec moi ici, prétextant que c’est une vision simpliste de la société québécoise, une vision empreinte d’individualisme primaire sclérosé par un nombrilisme exagéré et d’un manque de compassion crasse envers les plus démunis. Peut-être. Mais le « bottom line » (comme disent les chinois) reste quand même criant de vérité : nous sommes le plus taxé des états nord-américains, nous sommes les plus pauvres, les plus endettés et les moins performants. Si au moins nous avions l’impression de payer pour faire avancer la société vers la prospérité… Mais non. On paie, on paie, et on continue de payer pendant que le train fonce inéluctablement vers le précipice…
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>I hope our French readers will forgive us for this small intrusion in Shakespear’s language, but I think it’s important to publish an English statement. We attempted to put an end to this story yesterday when we published a French statement, but we are still receiving numerous calls from media outlets across the globe. To make things easier for everyone, we’ve decided to publish the English version of yesterday’s post.
This whole Ziploc story has grown to unimaginable proportions. The phone hasn’t stopped ringing since Friday, and we have been buried under the sheer number of emails and comments we’ve received. We did speak to a few media like the Journal de Montréal, the National Post, CBC, 98.5, etc., but we have now started to decline interviews, including those from TVA, ABC News and MSNBC.
We feel it’s important for the public to understand that we have a real life outside the Web ;-). We have two little monsters we love dearly, and real jobs that require our attention. We are not activists or warriors. We are simply normal parents who, like millions of other parents, are trying to succeed in our personal and professional lives.
We reacted emotionally to a situation we felt was wrong, and it reached thousands of people, from coast to coast and well outside our borders! It sparked vigurous debate in the comments, on Facebook, on Twitter and through many other mediums.
When people looked beyond the « Ziploc » bag, many people saw something much more important that needed debatting. They saw and issue that was bigger than a teacher, a school or a school board. They even saw something that was about more than environmentalism. They saw an issue with the values being taught in our schools, and this debate is greater than us. It has now reached unbelievable proportions.
To end this story, we want to say that we met with the school principal and apologized for not consulting with her sooner. It should have been our first step. It would not have changed my original blog post, but we would have been able to include the principal’s views and opinions on the matter.
My wife and I are not journalists; we simply blog about our lives, and have done so for years. However, we do accept the blame — next time, I guarantee that we will speak with the principal before blogging about something concerning the school.
When we met with the principal, she explained the school’s « Green Plan » and the many challenges the school faces every day. We also understand the school receives criticism far more often than praise for all the good things it does. It’s sad, but it’s human nature to talk about the bad things, instead of the things that are going well.
We explained to the principal that the story grew to unexpected proportions and that we did not intent the blog post to go so far. We made it clear that we never released the name of the school or the names of the individuals involved. We simply talked about a very specific issue that is the symptom of a much larger issue.
We expressed our frustration, there was an overwhelming amount of debate and we explained our side of the story to a few journalists. Now, it is time for this to end. We believe we’ve said everything we had to say about the issue.
We would like to thank everyone who participated in this debate on our blog, including those of you who have vigorously opposed our opinion. That’s fine. No offense taken ;-).
My wife and I now have to return our attention to our primary focus: our family!
However, we will continue to write on our blog, and I can’t promise that debates won’t arise again in the future ;-).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Je me permets ici de paraphraser le titre d’un récent billet de Patrick Lagacé, car il résume très bien l’idée du présent texte. Récapitulons, l’article que j’ai publié vendredi dernier racontant une histoire de concours de toutou et de « Ziploc » a, de toute évidence, pris une ampleur démesurée. Depuis cette publication, mon épouse et moi avons reçu un nombre hallucinant d’appels téléphoniques et de courriels pour des entrevues ou des commentaires. Nous en avons accordées quelques-unes, dont au Journal de Montréal, au National Post, à la CBC, à la station de radio 98.5 et à une autre de Vancouver. Toutefois aujourd’hui, nous avons décidé de mettre fin à tout cela et déjà nous avons refusé plusieurs demandes, notamment de TVA, de Radio X et même d’ABC News.
Il me semble important de rappeler aux gens quelques petites vérités. Tout d’abord, Isabel et moi, en dehors du Web, avons une vraie vie aussi ;-). Nous avons deux petits monstres que nous adorons et des emplois qui nous passionnent. Nous ne sommes ni des activistes, ni des polémistes. Nous sommes de simples parents qui, comme des millions d’autres, font de leur mieux tous les jours dans leur vie familiale et professionnelle. Nous nous sommes indignés devant une situation que nous jugions inadéquate, et contre toute attente, il semble que le sujet ait rejoint des milliers de gens. Des journaux et des radios d’un océan à l’autre en ont parlé. Un vigoureux débat a eu lieu via des commentaires sur notre blogue, sur Facebook, sur Twitter et sur d’autres médias. Il semble que le sujet ait soulevé les passions.
Au-delà de l’événement singulier du « Ziploc », ce que beaucoup de gens ont vu de cet incident, est une situation à débattre à un degré supérieur! Un débat qui dépasse et de beaucoup un concours, une enseignante, une école ou une commission scolaire. À la limite, ce n’est même pas un débat sur l’environnement, mais bien un débat sur les valeurs qui sont véhiculées dans nos institutions d’enseignement. Et ce débat déborde largement des cadres de notre situation, car il atteint des proportions difficilement mesurables.
Pour clore « notre histoire », sachez que nous avons rencontré la directrice de l’école de notre fils hier. Nous nous sommes excusés auprès d’elle. Notre premier geste aurait dû être de venir la rencontrer avant tout. Par contre, cela n’aurait rien changé à la publication du billet sur notre blogue, mais au moins, nous aurions pu enrichir notre texte de sa version des faits. Nous n’avons pas, ni mon épouse ni moi, de formation en journalisme, mais nous livrons nos états d’âme sur notre blogue depuis des années. « Mea-culpa » donc. Nous acceptons tout à fait le blâme qui nous a été adressé. La prochaine fois, nous irons parler à la directrice dans un premier temps.
Lors de notre rencontre avec cette dame, nous avons pris connaissance de certains détails du « Plan vert » de l’école, ainsi que de directives qui proviennent de la commission scolaire. Nous avons pris conscience des défis auxquels fait face l’école… quotidiennement! Et nous constatons que l’école reçoit bien plus souvent qu’à son tour le pot, et assez rarement les fleurs. C’est malheureusement dans la nature humaine que de parler de ce qui ne va pas, et non de ce qui va bien…
Nous avons expliqué à la directrice que l’histoire avait pris une ampleur à laquelle nous ne nous attendions pas. Nous avons réitéré que nous n’avons rien contre l’enseignante, ni contre l’école, ni contre la commission scolaire. Nous n’avons jamais nommé de noms des personnes impliquées, ni celui de l’école. Nous avons tout simplement dénoncé une situation bien précise et qui n’est que le symptôme d’un défi beaucoup plus grand.
Mais, pour nous, il est maintenant temps de mettre un terme à cette histoire. Nous avons exprimé notre frustration en mots. L’ampleur du débat nous a surpris. Nous avons donné des explications à certains journalistes et nous croyons avoir fait le tour du sujet en ce qui nous concerne.
Nous remercions tous ceux qui ont contribué à enrichir le débat ici sur notre blogue. Certains ont été durs envers nous, c’est de bonne guerre. Nous n’en tenons rigueur à personne ;-).
Nous retournons maintenant à notre défi premier: notre petite famille!
Toutefois, nous continuerons à écrire sur ce blogue et il n’est pas dit que nos prochains écrits ne soulèveront pas d’autres débats dans le futur!
Sur ce, nous vous disons : à la prochaine chicane ?
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Un soir cette semaine, lorsque Isabel préparait le lunch de Félix pour le lendemain, notre fils s’est écrié apeuré:
Non Maman! Mets pas de ziploc !!!!!!
Isabel s’est tout de suite immobilisée, ne comprenant pas trop bien la raison du surplus d’émotion soudain de notre fils. En effet, comme il arrive en de rares occasions, lorsqu’aucun « tupperware » n’est pas disponible pour accueillir le sandwich de monsieur, nous utilisons un ziploc pour le remplacer. Mais ce soir là, en apercevant l’utilisation d’un ziploc par sa Maman, Félix a réagit comme si on avait égorgé un cochon pour le couper en tranche dans son sandwich au jambon.
Nous avons demandé à notre fils pourquoi il ne voulait pas qu’on utilise un ziploc dans son sac à lunch. Il nous a donc expliqué avec plein d’émotions et les larmes aux yeux qu’à l’école, durant l’heure du lunch, un professeur était venu les voir pour faire tirer un toutou. Pour participer au tirage les amis devaient remplir une condition bien simple: ne pas avoir de ziploc dans leur sac à lunch. Comme Félix en avait un, il a été exclus du tirage!
Quoi ? Mon fils n’a pas eu la chance de participer à cause d’une boîte à lunch ? Donc, un petit garçon de 6 ans, très près de ses émotions, a été mis à l’écart à cause de la façon dont ses parents ont préparé son lunch du midi ? Ça ne pouvait pas être ça, on ne peut pas être dans une société qui manque à ce point de jugement, qui a à ce point arrêté de penser par elle-même!
Le lendemain, en allant chercher mon fils au service de garde de l’école, j’ai demandé à son éducatrice qu’elle me donne un peu plus de détails sur cette histoire de tirage de toutou. Et c’était exactement ce que Félix avait dit: un tirage parmi ceux qui n’avaient pas de sac ziploc dans leur sac à lunch car:
Vous savez Monsieur Lanciault, ce n’est pas très bon pour l’environnement, il faut prendre soin de notre planète, et les sacs ne se décomposent pas bien, etc…
de me dire son éducatrice.
Vous rendez-vous compte ? Je comprends que les sacs de plastiques, ce n’est pas l’idéal. Je comprends qu’il est préférable, lorsque possible, de faire autrement. Mais je refuse d’être dogmatique. Et je refuse que mes enfants deviennent « brainswashés » à ce point qu’ils se retrouvent dénudés de toute trace de jugement.
Réfléchissons à voix haute quelques minutes, ce que certaines personnes semblent être incapable de faire à l’école de mon fils… On fait un tirage pour un toutou, ce que tous les enfants de 6 ans vont assurément vouloir gagner. Mais on ne permet pas à certaines personnes de participer au tirage. On met de côté les petits qui, par une action de leurs parents sur laquelle ils n’ont aucun contrôle, possèdent un diabolique ziploc dans leurs sacs à lunch. On met a l’écart des enfants de 6 ans. Des enfants qui sont en plein apprentissage, en pleine découverte d’eux-même. Des enfants qui ne comprennent pas encore les enjeux écologiques, qui n’ont pas assez de connaissances et d’expérience pour comprendre pourquoi certaines personnes peuvent trouver odieux l’utilisation d’un simple sac ziploc. On rejette des enfants sans aucune raison valable autre que les agissements de leurs parents.
Et même s’ils ont expliqué pourquoi ce n’était pas bien d’utiliser des ziploc, que pensez-vous que mon fils a retenu ? Il ne nous a jamais parlé de la raison pour laquelle les ziploc sont diaboliques. La seule chose qu’il nous a dit, c’est de ne pas utiliser de ziploc car il ne pourrait alors pas gagner de toutou. Il a 6 ans. Il s’en fout complètement de l’environnement. Il se fout complètement des ziploc. Tout ce qu’il veut, c’est pouvoir gagner un toutou si ses amis, eux, le peuvent. Tout ce qu’il veut, c’est ne pas être mis à l’écart de ses amis.
Poussons la réflexion un peu. Quelle sera le prochain concours? On fera tirer des bonbons à la tir d’érable parmi ceux qui n’ont aucun vêtement fait en Chine ? C’est exactement la même chose! On peut argumenter qu’acheter des vêtements fait en Chine, c’est mal… Donc punissons les enfants qui ont eut la malchance de naître dans une famille qui achète des vêtements faits en Chine!
Qu’on enseigne à mes enfants comment mieux utiliser les ressources naturelles, je peux comprendre. Mais qu’on utilise mes enfants comme outil de propagande pour nous culpabiliser, nous, pauvres parents irresponsables qui devons absolument être réprimandés par les têtes bien-pensantes d’une institution scolaire, c’est tout à fait inacceptable.
Chers professeurs d’école, je vous implore en toute humilité. Nos enfants sortent de l’Université sans savoir écrire. Concentrez-vous donc sur ce sujet, et laissez tomber l’écologie…
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>J’ai reçu hier soir un courriel d’un nouveau regroupement qui se dit « de droite » et qui se nomme le Réseau Liberté Québec. Le groupe semble proposer un événement pour le 23 octobre prochain. Est-ce une marche, ou quelque chose d’autre, on ne le sait pas encore. Sur Twitter, on commence déjà à dire que « la droite s’organise ».
Je suis bien curieux de voir de quoi il s’agit. Il y a déjà eu des tentatives de ce genre dans le passé et nous avons été déçus. Le serons nous encore ? Je souhaite que non bien évidemment! Donnons-leur une chance. Leur site web sera en ligne le 1er septembre prochain.
Espérons que les objectifs seront clairs et précis: moins de gouvernement, moins de taxes, moins de programme sociaux, et mon petit favori personnel: moins de fanatisme pro-français et plus de bilinguisme…
Voici le vidéo qui est présentement en circulation pour la promotion du regroupement.
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>WOW ! Je viens de découvrir Chris Christie, gouverneur de l’état du New Jersey. Républicain, il croit évidemment à un plus petit gouvernement, à moins de taxes, et à donner plus de pouvoir aux autorités locales élues par le peuple afin qu’ils s’occupent des problèmes des citoyens.
Christie a été élu en janvier dernier dans un état Démocrate qui n’avait pas vu de Républicain à sa tête depuis 12 ans. Il a pris la gouvernance de l’état avec un déficit de 2.9 milliards et un déficit projeté pour 2010 de 10.7 milliards! Sur un budget de 29.3 milliards! Comme on dit, ça n’allait pas très bien!
Les Démocrates demandaient qu’il réinstaure la « taxe des millionnaires« , échue en décembre 2009, qui frappait les gens avec un revenu supérieur à 400 000$. Au lieu de succomber à cette facilité, Christie a démontré que de 2004 à 2008, l’état a vu sortir de son territoire plus de 70 milliards de dollars, causé par le fait que les gens riches et les compagnies sont simplement allés s’installer ailleurs. Bien normal quand, dans les 8 dernières années, les administrations précédentes ont augmentés les taxes 115 fois!
Bien que la situation du New Jersey semble un peu extrême, ne trouvez-vous pas que cela ressemble pas mal à ce qu’on vit au Québec ? La dette du Québec est maintenant de plus de 140 milliards, soit 48% du PIB du Québec. Dans le Canada, nous sommes les plus endettés, avec 8% de plus que la Nouvelle-Écosse, la 2e province la plus endetté. Mais on ne fait rien, à part continuer d’augmenter les impôts et augmenter les tarifs.
Ce qu’il nous faut, c’est quelqu’un comme Chris Christie. Savez-vous ce qu’il a fait avec un déficit de 2.9 milliards en 2009 et un déficit projeté de 10.7 milliards en 2010 ? En 8 semaines, il a coupé 13 milliards! Ça, c’est 232 millions par jour, 9 millions à l’heure! Il a coupé 13 milliards sur un budget de 29.1. Un peu plus du tiers!
J’imagine à quel point il doit se faire détester par la population et surtout la gauche. Mais ça devait être fait. Et il l’a fait. Il ne sera probablement pas réélu et il s’en fout. Il fait ce qu’il faut faire!
À quand un Chris Christie Québécois ? C’est beau rêver, mais je ne crois pas que cela se produira bientôt. Au Québec, dès qu’on commence à proposer de peut-être vouloir changer quelque chose dans le modèle établi, on assiste immédiatement à une levée de boucliers. La gauche se lève et cris au scandale. Ou même pire: une dizaine de personnes d’un groupe de pression quelconque se lèvent et oups, le gouvernement recule aussitôt. On ne voudrait quand même pas déplaire à 3-4 individus!
Pour bien saisir le personnage, je place ici un petit clip où il répond à une question d’un journaliste de gauche. Non seulement Christie a des idées que j’aime, mais en plus, il les exprime clairement, il n’a pas la langue de bois, il dit ce qu’il pense, et il fait ce qu’il dit!
Voici aussi quelques liens intéressants relatifs à ce billet:
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]]>Depuis près d’un an, je m’intéresse à la politique et à l’économie Québécoise. C’est tout nouveau pour moi. Cela ne m’a jamais vraiment intéressé avant. Mais je commence à y prendre goût. Je ne m’y connais pas encore beaucoup, je dois l’avouer. Mais j’essaie d’en apprendre à tous les jours. Je n’ai pas vraiment eu de cours de politique à l’école. Les quelques cours d’économie que j’ai eu (macro et micro) sont restés très en surface et ne m’intéressaient pas vraiment. Donc je me considère comme un « newbie » dans ce monde là. Mais je me permet tout de même d’avoir quelques débuts d’opinions…
Pour cela, je dois remercier un paria de la société québécoise. Un renégat. Quelqu’un qui a des idées à l’antithèse des gens bien pensant. Quelqu’un que l’on a crucifié sur la place publique. Quelqu’un qui, pour la majorité des québécois, est un imbécile « pas de classe », bien qu’ils s’en ont fait cette opinion sans jamais l’avoir écouté une seule fois. On se fie souvent à ce que disent les médias n’est-ce pas ? S’ils le disent, ça doit être vrai, pas besoin de vérifier !
Donc oui, j’écoute la Radio-Pirate de Jeff Fillion. Au début, nous nous sommes abonnés à XM pour avoir de la musique tout au long de notre voyage en auto de Montréal en Floride. C’est après s’être abonnés que nous nous sommes rendus compte que le fameux Jeff Fillion était diffusé sur XM. Nous en avions tellement entendu parler en mal, que nous nous sommes dits qu’on irait bien voir à quel point c’était un imbécile.
J’en ai écouté une heure. Puis deux. Puis le lendemain aussi, et le surlendemain. Et à mon grand étonnement, je n ‘ai rien trouvé de si infâme. Mais ce qui a été vraiment surprenant, ce sont les opinions que partageaient Fillion et ses collaborateurs. Des idées qui m’ont sur le coup « flabergasté« . J’ai trouvé d’abord trouvé ça amusant. Comment quelqu’un peut-il avoir des idées si à l’opposées de tout ce que je connaissais ? Il n’est pas en adoration devant Obama, contrairement au Québec en entier. Il croit à un plus petit gouvernement, à moins de taxes, à plus de libertés individuelles. Il est sceptique quant à la responsabilité de l’Homme dans les changement climatiques et remet même en doute l’extistance même de ces changements climatiques. Il est plus près de Bush et Harper que de Duceppe et Marois. Il est contre l’indépendance du Québec. Bref, il est à l’opposé de tout ce que j’avais appris à accepter comme étant des faits indiscutables.
Mais plus je l’écoutais, plus je trouvais que ses arguments se tenaient. J’ai alors découvert un monde complétement nouveau pour moi. Quelque chose que je ne connaissais absolument pas. C’est à ce moment que j’ai découvert qu’il y avait une autre école de pensée qui existait. J’ai alors compris que tout ce qu’on m’avait enseigné depuis que j’étais tout petit était la vision du monde selon une seule lunette. La vision de gauche des choses. Jamais ne m’a-t-on mentionné que c’était une école de pensée et qu’il y en avait une (ou même plusieurs!) autres.
Par exemple, je me rappelle que dans un cours de macro-économie à l’université, on expliquait pourquoi le gouvernement devait intervenir dans l’économie d’une société et quels en étaient les beinfaits. Je n’ai jamais mis en doute la prémice de base qui impliquait que le gouvernement devait intervenir, que c’est normal, que c’est comme ça qu’on fait les choses, qu’il n’y a pas d’autre façon.
Du même coup, je n’ai jamais mis en doute que notre planète était en danger. Qu’il fallait absolument faire quelque chose sans quoi il était inévitable que le film “2012” deviendrait une réalité.
Je n’ai jamais remis en doute que le Québec devait se spéarer car le Canada ne comprendrait jamais rien au Québec et que de toute façon, le Canada est rempli de “méchants anglais”.
Je crois pourtant avoir fréquenté de bonnes écoles, j’ai lu beaucoup, je suis allé à l’université, j’ai terminé un Bac. Comment se fait-il qu’après près de 20 ans d’études je n’ai jamais, ne serait-ce qu’en surface, été exposé à ce genre de pensée ? Au minimum, on aurait dû me vanter la pensée gauchiste, mais en m’expliquant sa contre-partie. Là, j’aurais peut-être pu forger ma propre opinion. Mais non, jamais on ne m’a parlé de ça.
Mais bon, Jeff Fillion c’est une chose, mais au pire, ce n’est peut-être qu’un illuminé. Un énergumen bizarre qui fait un show… Je me suis donc mis à regarder un peu ailleurs: Fox News, le National Post, Nathalie Elgrably, l’Institut Économique de Montréal, etc… Même CNN et autres médias de gauche, mais extérieur qu Québec. Et il semble que d’autres gens partagent ces mêmes opinions. Pire que ça, il semble que dans la plupart des pays du monde, il y ait un constant débat entre gauche et droite. Les idées s’affrontent et font avancer les choses. Pourquoi n’avons-nous pas ça au Québec ? Le seul débat que nous ayons en permanence ici, c’est le débat souverainistes-fédéralistes. Rien d’autre! Dès que quelqu’un émet ne serait-ce qu’un début d’opinion un brin plus à droite, il se fait traiter de tous les noms par les journalistes, et se fait rapidement accuser d’être un dangereux extrémiste de droite. Et si quelqu’un ose remettre un tout petit peu en doute le modèle québécois, on cris tout de suite au scandale et au “Québec-bashing”.
Bref, je n’en suis qu’à mes débuts dans mon apprentissage politique et économique. J’ai encore beaucoup à apprendre. Mais j’ai comme un goût amer dans la bouche. Si le modèle gauchiste québécois est si bon que ça, pourquoi m’a-t-on caché le reste. Avait-on peur que je remette un doute ledit modèle ? Ce qui m’emmène à poser la question suivante: au Québec, a-t-on peur que les gens se réveillent et commencent à se rendre compte que le modèle des 60 dernières années ne fonctionne pas ? Est-ce pour ça que l’on a si peur de parler d’autre chose ?
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Aujourd’hui, nous sommes allés faire un petit tour chez Archambault. C’est toujours plaisant de prendre un peu de temps pour bouquiner dans une librairie. Pleins de livres, pleins de disques, pleins de DVD. On a beau tout trouver sur le Web, il faut quand même admettre que d’être physiquement chez Archambault, c’est cool.
Après un peu de « fouinage« , nous sommes donc passés à la caisse avec quelques revues et quelques livres (dont Quelque chose comme un grand peuple de Joseph Facal, dont j’aurai sûrement le loisir de discuter ici un peu plus tard ;-)). Après avoir comptabilisée nos achats, la caissière nous demande:
Désirez-vous un sac ?
Ma femme et moi nous sommes regardés quelques secondes. Bien que nous vivions un peu en marge de l’hystérie collective de la nouvelle religion de « l’écologisme« , nous tentons de faire notre effort lorsque possible. Par exemple, lorsque nous pouvons faire autrement, nous ne demandons pas de sacs. Mais dans le cas présent, nous avions plusieurs livres et plusieurs revues, donc un brin compliqué de ramener tout ça à l’auto. Nous avons donc dit « Oui » d’un commun accord. La demoiselle de nous répondre:
C’est 12 sous le sac.
12 sous le sac ! Pas 2, pas 5, pas 1o, 12 !!! Totalement aberrant! Sur le coup, j’ai trouvé cela tout à fait inacceptable, me disant que cela devait être une façon détournée pour Archambault de faire plus d’argent en prétendant sauver la planète! Mais j’ai dû vite me rendre à l’évidence en Googlant un peu: il semble qu’Archambault verse 100% des recettes au Jour de la Terre. Bon, c’est déjà ça. Au moins ce n’est pas une augmentation de prix déguisée en bonne action écolo.
Mais quelque chose me reste quand même en travers de la gorge. Dans cette ère numérique où acheter des livres sur Amazon ou des « audiobooks » sur Audible reste bien moins cher que d’acheter un livre chez Archambault, payer pour des sacs en plastique représente un incitatif de plus à ne plus y retourner. Imaginez: Amazon m’offre les mêmes livres moins chers, et me les envoie même à domicile en 2 jours, sans frais. Et Amazon ne me fait pas payer d’extra pour la boîte ;-).
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
]]>Cette semaine, nous avons mis en ligne notre nouveau site web chez INBOX. Plusieurs mois de travail et nous en sommes vraiment fiers! Mais nous avons dû faire certains choix pour accélérer le processus et lancer le site. Un de ces choix fut de lancer le site en anglais seulement, avec une mention expliquant que la version française est en chemin. Nous sommes effectivement en train de traduire les pages de contenus et nous prévoyons la mise en ligne de cette version française pour la semaine prochaine.Mais ce matin, mon père m’a envoyé cet article de CyberPresse: Loi 101: les infractions s’accumulent sur le web. En gros, on y explique que Urban Outfitters s’est fait taper sur les doigts car sa boutique en ligne n’était pas accessible en français. Ils ont donc décidé de fermer leur site pour les gens qui y accèdent à l’intérieur du Québec.
Je comprends le principe de la loi 101. Je comprends que nous ne sommes que 7 millions de francophones entourés par 400 millions d’anglophones. Je comprends qu’un commerce qui a pignon sur rue au Québec doit s’afficher en français en premier. Je comprends qu’il faille protéger notre langue. Je comprends qu’on puisse avoir peur de se faire assimiler, et qu’on demande au gouvernement de nous protéger.
Mais est-ce qu’on peut arrêter d’exagérer jusqu’à vouloir contrôler la langue dans laquelle un site web doit être fait ? Si une entreprise juge qu’il n’est économiquement pas rentable d’offrir un site web dans une langue spécifique, en quoi est-ce un crime ? Même si elle possède une place d’affaire au Québec, en quoi cause-t-elle un préjudice aux Québécois unilingues francophones ? Si une personne ne peut comprendre ce qu’un site web raconte, quel est le problème? Il y a 100 millions d’autre sites à aller consulter. Si je vais sur un site en chinois, je ne comprendrai rien, et je vais donc passer à un autre site. Est-ce que cela risquera pour autant de me faire perdre ma langue natale ? Est-ce que le site d’Urban Outfitter, de par son manque de version française, risquera de faire en sorte que des québécois unilingues français veuillent soudainement cesser d’utiliser la langue de Molière pour se concentrer sur la langue de Shakespeare ?
Il y a quelque chose qui me rend fortement inconfortable la-dedans. Comme si on se plaisait à jouer à la victime. On a encore l’impression de faire abuser par les méchants anglos!
J’adore ma langue. Je la parle à la maison, au bureau (lorsque j’y suis physiquement ;-)), à l’épicerie, au nettoyeur, avec mes enfants, avec ma famille, sur mon blog personnel. J’écoute Radio-Canada et TVA, même si je ne suis pas toujours d’accord avec leur vision des choses (pensée unique, un brin trop à gauche, un brin trop anti-américain, bref, vous voyez le topo…). J’écoute les émissions francophones (Trauma, Mirador, Yamaska, Infoman, La galère, etc…), je lis des livres en français et j’écoute du cinéma québécois.
Mais je ne me limite pas à ça! Avec notre équipe, nos clients, nos fournisseurs, nos partenaires, la plupart de mon réseau de contacts, généralement, ça se passe en anglais. Je lis en anglais, j’écoute les films en anglais, j’écoute des séries en anglais (Tudors, Fringe, 24, Battlestar Gallactica…), je blog en anglais sur mon blog professionnel, etc…
Donc je vis dans les 2 langues, et c’est une superbe richesse! Mais je ne me sens pas comme une victime ayant peur de perdre ma langue. Je n’ai pas peur. Je m’affirme et je garde mes 2 langues. Et je n’ai pas besoin du gouvernement pour cela.
Revenons donc à notre loi 101. Le Web est planétaire. Il représente actuellement un potentiel de 7 milliards d’individus dont une grande majorité parle et lis l’anglais. Comparons cela avec les 7 millions de personnes au Québec. Une goutte dans l’océan, non ?
J’ai une entreprise avec place d’affaire au Québec, c’est vrai. Je me dois de respecter ses lois. Aucun problème avec ça. Je crée de l’emploi, j’exporte des services partout dans le monde. J’importe des dollars de l’extérieur du Québec. Et je paie des impôts. Personnellement, et corporativement. Oh, c’est bien peu sur l’ensemble des entreprises du Québec. Mais que se passera-t-il le jour où les entreprises du Québec (surtout dans le domaine du Web et des technologies) réaliseront que l’entrepreneurship n’est pas valorisé au ici. Que le gouvernement place beaucoup de bâtons dans les roues des entreprises. Que la lourdeur gouvernementale et bureaucratique est de plus en plus poussée. Que se passera-t-il lorsque ces entreprises en viendront à la conclusion que, pour protéger un marché de 7 millions d’habitants, lorsqu’il y a des milliards de gens à courtiser, ça n’en vaut tout simplement pas la peine?
Ces entreprises déménagerons ailleurs. Privant ainsi le Québec d’emplois, d’impôts, d’avancement, de leadership, de réussite et ultimement, de prospérité.
Mon nom est Marc-André Lanciault, et je suis un père, un mari, et un entrepreneur. Je dirige Karelab, et nous aidons les entreprises à augmenter l'engagement et la reconnaissance de leurs employés. NotreVie.ca est mon blogue personnel, où je parle de mes passions: la business, le leadership, la famille, le bonheur et la techno.
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