Il y a 2 semaines j’ai participé à mon 5e séjour à l’École d’entrepreneurship de Beauce. Un des entrepreneurs invités avec qui nous avons passé 24 heures était Alain Bouchard, fondateur de Couche-Tard. Un homme impressionnant, tant par son humilité que ses accomplissements hors de l’ordinaire.
À la fin de son 24 heures, il a répondu pendant 1 heure à toutes les questions qu’on voulait lui poser, sur absolument tout. Un de mes collègues a posé la question suivante:
Avez-vous déjà pensé abandonner ?
Sa réponse:
Non. Jamais. Mais le doute m’a accompagné toute ma vie.
Le doute. Tsé la petite voix qui nous parle tout le temps. Celle qui nous dit que ça marchera pas. Que c’est pas la bonne décision, qu’on y arrivera pas, qu’on est « ben-trop » optimiste. La p’tite voix. Mon mentor l’appelait la « folle du logis ». D’autres parlent du hamster, de la voix intérieure…
Quelques part, ça m’a rassuré que quelqu’un comme Alain Bouchard ait douté toute sa vie. Ça veut dire que je ne suis pas si différent ;). Parce que je doute moi aussi. Tous les jours. Et c’est dur d’en parler. Qu’est-ce que les autres vont penser 😉
Hier, ça été une journée difficile. Après la semaine passée à l’École d’entrepreneurship, 3 jours au C2 Montréal, une visite d’entreprise chez mon ami de la C9 (cohorte 9 à l’École) David Cartier et un Cidre et Fromages au Domaine Cartier Potelle au profit de la Société Alzehimer, l’adrénaline est retombée au plus bas. Les challenges quotidiens de l’entreprise m’ont sauté au visage comme la bibitte aux huit pattes qui attaque Kane dans le premier Alien (une belle image quand même, non ? ;)).
Puis je suis tombé sur cette vidéo qui nous montre une journée dans la vie de Gary Vaynerchuk. Et là je me suis mis à douter. Peut-être qu’on aurait moins de challenges si je faisais juste le quart de ce que ce gars-là réussit à faire dans une journée. Écoutez la vidéo, vous allez comprendre:
Donc le doute: est-ce que j’en fais assez ? Je peux surement en faire plus. Peut-être que si je me levais plus tôt et que je me couchais plus tard ? Peut-être que si je faisais plus ça ci ou plus ça, peut-être que j’obtiendrais plus de résultats ? D’un autre côté, avec des si, on mettrait Longueuil en bouteille, n’est-ce pas ? (c’est ça la citation, right ? ;)).
Qu’en pensez-vous ? Est-ce que ça vous arrive de douter ? Que faites-vous ? Comment vous dealer avec ça ?
Au plaisir de vous lire !
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