En discutant avec Anne Lebreton de mon aventure à TEDxQuébec l’année dernière, j’ai réalisé quelque chose d’important sur le concept de repousser ses limites. Je vous explique.
3 exemples
1- Il y a 1 an, jamais je n’aurais pensé un jour être conférencier dans un événement TEDx. Ça me semblait un rêve enfantin. Comme quand j’avais 15 ans et que je voulais être une rock star et faire un show devant 20 000 personnes! Un rêve inatteignable.
Et pourtant quelques mois plus tard, je montais sur la scène de TEDxQuébec.
2- Il y a plusieurs années, quand j’ai entendu parler de l’École d’Entrepreneurship de Beauce pour la première fois, j’ai trouvé le concept génial, mais je savais que ce n’était pas pour moi. Premièrement, c’était hors de prix, et deuxièmement, il fallait avoir le caractère du pure entrepreneur. Celui qui fonce, qui n’a peur de rien, qui aime être hors de sa zone de confort, etc. Ce n’était pas moi.
Et pourtant, j’ai l’immense privilège d’être dans la Cohorte 9 de l’École d’Entrepreneurship de Beauce.
3- Quand j’ai rencontré pour la première fois quelqu’un qui s’était fait corriger la vue au laser, je l’ai trouvé tellement courageux! Comme j’aurais aimé être à sa place. Mais me faire couper les yeux! Je ne serais jamais capable.
Et pourtant, récemment, je suis allé chez Lasik MD pour faire corriger ma vue au laser.
On est entouré de murs
Je suis fier de moi. Je suis fier d’avoir affronter mes peurs et d’avoir repousser mes limites. Parce qu’au final, c’est ce qui se passe. On est entouré de murs. Des murs qu’on se bâti nous-mêmes, d’autres qui nous sont imposés. Mais chaque fois qu’on réussi à repousser un peu ces murs, ils ne se rapprochent plus. On vient de gagner en liberté. On vient de gagner en possibilités. Chaque fois qu’on repousse nos limites, le monde des possibilités auxquelles on a accès s’élargie.
Je ne me rappelle plus qui disait: Ça ne devient jamais plus facile, on devient juste meilleur. C’est exactement ce qui se passe. On dirait que lorsqu’on repousse une limite une première fois, on devient un petit peu meilleur. Puis on repousse une autre de limite. Et on devient encore un petit peu meilleur.
Le piège, c’est de s’arrêter à notre première impression: « Oh! Je ne serai jamais capable. C’est impossible. Ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas assez de ci, ou j’ai trop de ça… ». Et on se le répète dans notre tête, ad nauseam. C’est Marc Dutil qui disait:
Répète-le assez souvent, tu va finir par le croire.
Et tôt ou tard, on fini par en être convaincu.
À l’inverse
À l’inverse, en restant ouvert d’esprit, en n’acceptant pas par défaut ce que notre personnalité nous dit, et en essayant des choses, on apprend à se faire confiance. Et on essaie. Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. Des fois on réussit, des fois on apprend :).
Mais à tous les coups, on repousse ses limites!
Merci du partage Marc-André. Lire ton expérience me permet de réfléchir sur la mienne et de constater que nous avons un autre lien qui nous unit.
En effet, une de mes motivations pour créer TEDxQuébec était justement de repousser mes propres limites. De me placer en situation de leadership dans un grand projet.
Je suis content de l’avoir fait. Oui, nous avons réalisé plusieurs événements. Mais, c’est surtout, la qualité et la chaleur des gens que j’y ai connus qui sont extraordinaires.
Je suis content de ma décision et je suis content de notre rencontre.
Merci pour ton commentaire Denis François! Je suis aussi très heureux de t’avoir rencontré. Et bravo pour ton leadership. Je l’ai senti durant les 2 jours au Périscope. Un leadership assumé et empathique. J’aime 🙂