J’ai connu mon mentor à la fin des années 1990. J’étais commis dans un syndic de faillite (un embaumeur financier, si vous préférez ;). Je classais des dossiers. C’était mon patron et c’est avec lui que j’ai démarré, quelques années plus tard, InBox Solutions (oui, oui, on l’écrivait comme ça ;)). C’est la compagnie qui deviendra Karelab plusieurs années plus tard.
Un des premiers enseignements de mon mentor fut quelque chose comme ceci:
Tu es le seul responsable de ta vie. Tu peux constamment blâmer les autres, tu peux chialer, tu peux brailler, tu peux faire pitié, mais à la fin de la journée, tu n’obtiendras pas plus ce que tu veux. Tu ne contrôles pas les agissements des autres. La seule petite chose que tu contrôles, c’est TA vie. Pas celle des autres. Et tu as le choix. Tu peux être victime. Ou responsable. C’est-à-dire devenir le leader de TA vie. C’est toi qui décides.
J’ai commencé à entendre ce discours à partir de 1998. Et ce ne sera que 14 ans plus tard, en 2012, que je déciderai de le mettre en application. Dès lors, j’ai commencé à prendre le contrôle de ma vie. J’ai arrêté de blâmer les autres, et j’ai accepté que j’étais responsable de ma propre vie.
L’employé X devrait agir de telle façon et il ne le fait pas. D’accord. Mais est-ce qu’on lui a montré? Et qui a choisi cet employé à la base ? Si ce n’est pas moi, est-ce que j’ai bien coaché les gens qui l’ont engagé? Alors qui est responsable? C’est moi.
Mes enfants ne ramassent pas et laissent trainer leurs jouets partout. Ça m’enrage! Mais qui les a élevé ces enfants-là? Qui est responsable?
Au final, on peut toujours blâmer les autres. Mais ça ne donne absolument rien. Car je ne peux pas contrôler la réaction des autres. Je ne peux pas contrôler ce que les autres vont faire, ou comment ils vont réagir à un événement X. La seule chose que je peux contrôler, c’est ma propre réaction à l’événement.
Écoutez les gens autour de vous. La plupart blâment les autres pour leurs problèmes. C’est la faute de mon boss. C’est la faute de ma femme. C’est la faute du gouvernement. Bien. Mais au final, allez-vous être plus heureux en criant que c’est la faute des autres?
À partir du moment où on croit que c’est la faute de l’autre, on ne fait rien. On n’a rien à faire: c’est la faute de l’autre! Pourquoi on ferait quoi que ce soit?
Mais si on accepte qu’on est responsable de notre propre vie, de notre propre bonheur, de notre propre succès, alors seulement, serons-nous enclins à faire ce qu’il faut pour parvenir à notre objectif. Quand on accuse les autres, on reste passif. Quand on est convaincu qu’on forge notre propre bonheur, on pose les gestes qu’il faut pour s’y rendre.
Alors je vous pose la question: êtes-vous victime, ou leader de votre vie?
super ce billet nous apprend sur notre soi et notre pourquoi donc on doit se parler soi meme constament pour trouver l’equilibre en soi merci pour ce billet
Très bon article que j’ai bien aimé lire et j’aimerais apporter un nouveau point de vue. Nous avons tous été éduqués à faire quelque chose afin d’être (heureux, riche, juste, etc.), alors cela indique que nous vivons inconsciemment la plupart du temps, donc sans conscience de choisir en premier, nos états d’être avant de faire, de créer quelque chose.
Ainsi, nous sommes en relation avec les gens sans observer nos états d’être, sans être conscients de nos états d’être et alors, lorsqu’une situation malheureuse survient, nous réagissons en accusant les autres d’avoir produit cela. Nous croyons ainsi, être les victimes des autres !
Sommes-nous vraiment les victimes des autres ? Ou bien que nos malheureux sont des occasions pour choisir et évoluer en conscience ?
Qu’en pensez-vous ?