Une première Fêtes des Pères !

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Dimanche dernier, Jean-Pierre, le papa d’Isabel, Isabel, Félix et moi nous sommes rendus à Ste-Adèle, dans le véhicule de Jean-Pierre, pour assister au baptême du fils d’un couple d’amis. Après la cérémonie, sur le perron de l’église (le petit Félix nous ayant fait comprendre clairement qu’il détestait les baptêmes : cry:, cry…), nous nous sommes dirigés, comme tous les invités, vers le lieu de la réception. Comme le petit ne cessait de faire des siennes, nous avons convenu que nous devrions probablement quitter la réception plus tôt que prévu.

Afin de ne pas laisser Jean-Pierre en plan, nous avons décidé de retourner à St-Adolphe, chez Jean-Pierre, pour récupérer notre véhicule, notre Élément, avant de nous rendre à la réception, de sorte qui nous pourrions quitter à notre guise le party sans obliger Jean-Pierre à nous suivre.

Une leçon de parent 101

Arrivés à St-Adolphe, avant de récupérer notre véhicule, nous avons décidé de récupérer deux ou trois trucs dans la maison. Nous avons donc laissé notre petit Félix quelques minutes seul dans la voiture. Afin qu’il ne crève pas de chaleur, nous avons laissé une fenêtre ouverte. Après tout, nous sommes de bons parents, prévenants.

Isabel ramasse des trucs au premier, moi je me dirige à l’étage pour en récupérer d’autres. Il y avait à peine deux minutes que j’avais atteint le deuxième palier quand j’entends ma blonde lancer un cri déchirant. J’entrevois qu’elle se trouve à l’extérieur tout près de la voiture. Pour que ma douce crie comme cela, il n’y a qu’une explication possible : quelque chose de grave est arrivé à notre fils! Je ne fais ni une ni deux et je me lance dans le couloir menant à l’escalier.

Dans le but évident d’arriver en bas plus vite, je saute littéralement dans l’escalier, et j’atterris de tout mon poids sur ma cheville gauche, tout en bas de l’escalier, et ce, dans un cri de douleur indescriptible. Mais, mon fils est en danger, alors je continue à courir jusqu’à la voiture, chaque pas me faisant l’effet d’un couteau que l’on enfoncerait au travers de la cheville.

Arrivé sur les lieux du drame, j’aperçois Isabel devant la voiture, la porte ouverte, criant : « Y a un oiseau pris dans le char! ». Je m’approche encore et vois effectivement un énorme geais bleu en panique dans la voiture, ne sachant plus par où sortir, virevoltant éperdument au-dessus du visage de Félix!

D’un bond, j’entre alors dans la voiture, détache le banc de bébé et sors mon fils de là, pendant qu’Isabel ouvre la porte de la valise afin que l’oiseau réussisse à retrouver sa liberté. Félix est en sécurité, l’oiseau a repris son vol, ma conjointe reprend des couleurs… alors, je m’effondre sur le sol en poussant des cris de douleur accompagnés de quelques jurons dont je vous épargne ici la nomenclature;-).

Après qu’Isabel eu ramené notre fils en sécurité, à l’intérieur de la maison, elle m’a apporté quelques glaçons du frigo ainsi que deux ou trois ice-pack. Petit à petit, nous avons repris le contrôle de la situation. Elle m’aide à monter dans la voiture, va rechercher le bébé et on fonce vers l’hôpital. Les belles routes de campagne de St-Adolphe m’arrachent à leur tour quelques cris de douleurs.

À l’hôpital… passer go sans réclamer vos 200$

Une éternité s’est écoulée avant que nous arrivions ensuite à l’hôpital de Ste-Agathe. Quelques heures plus tard, le médecin rend son verdict : une entorse à la cheville; minimum une semaine, peut-être deux, à marcher à l’aide de béquilles, trois ou quatre semaines à m’en remettre complètement… et dire que j’ai un déménagement prévu dans quelques jours.

Quelle aventure! Je me souviendrai vraiment très longtemps de ma première fête des Pères !

Vous en pensez quoi ?

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